• Où l'on apprend que la beauté est dans l'œil de celui qui regarde !

     

    C’est beau une bretonne
     Paul Gauguin, La Belle Angèle, Huile sur toile, 1889,
    92 x 73 cm, Musée d'Orsay

     

    « J’aime la Bretagne ». 1889, Gauguin est de retour à Pont-Aven. Dans sa recherche effrénée de primitivisme, il veut peindre un folklore breton encore vivace. Il réside à côté d’un bistrot dont la tenancière, Marie-Angélique Satre, est réputée être l'une des plus belles femmes du pays. Gauguin n'y résiste pas et décide de réaliser le portrait de cette jeune fille de 21 ans.

    Dans l'angle inférieur gauche, il inscrit « LA BELLE ANGELE », persuadé d’avoir réalisé le meilleur portrait de sa carrière. Pourtant, les traits sont applatis et les proportions loin d’être idéales. Théo Van Gogh constate même que « [cette] femme ressemble peu à peu à une jeune vache »...

     

     

    C’est beau une bretonne
     Détail du tableau

     

    L'œuvre présente le portrait dans un cercle qui l'isole, procédé alors courant dans les illustrations japonisantes. Ce "recadrage" lui donne aussi valeur d'emblème : une pension du même quartier utilisait, pour son papier de correspondance, l'image d'une bretonne ainsi encerclée.

    Afin d'accentuer la valeur symbolique de l'œuvre, Gauguin ajoute à côté du modèle une statuette d'inspiration péruvienne, dont la coiffe fait écho à celle de La Belle Angèle...
    Le peintre crée ainsi une véritable icône de la femme bretonne.

     


    C’est beau une bretonne

    Paul Gauguin, Autoportrait, 1896, huile sur toile, Museu de Arte Brasileira, São Paulo, Brésil

     

    Mais cela ne satisfait pas le modèle qui s’écrie « Quelle horreur ! » à la vue du tableau, ajoutant son refus à l'incompréhension artistique qui isole alors Gauguin.
    Elle refuse la toile tout comme le fera dans un premier temps le Louvre...

    Degas en revanche soutiendra Gauguin en achetant l’œuvre en 1891 et en la conservant jusqu’à sa mort.

     

     

    C’est beau une bretonne

    Paul Gauguin, La danse des quatre bretonnes, 1886, Huile sur toile, 71.8 × 91.4 cm,

    Neue Pinakothek, Munich 


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  • Salon Généalogique de la Bretagne Historique - Saint Brieuc (22)


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  • Avis aux fossoyeurs de salons généalogiques !


    Combien de fois ai-je entendu que c’était la fin des salons généalogiques ?

     

    Le développement d’internet aurait, dit-on, mis à mal ces rencontres généalogiques.

    Il est vrai qu’il y a quelques années, les salons généalogiques étaient l’occasion (quasi unique) de consulter des bases de données (quand il y en avait !) ou de compulser les tables papier des associations généalogiques. Or avec l’avènement de l’informatique beaucoup de données sont devenues accessibles en ligne, sans avoir à se déplacer.
    Pour autant, les salons généalogiques ne périclitent pas. Le nombre événements aurait même tendance à se stabiliser, voire à croître légèrement (selon nos décomptes personnels).

    Certains salons, bien qu’annuels et toujours aux mêmes endroits, perdurent chaque année : l’Exposition de Douchy (45) fêtera bientôt sa 30ème édition. L’année 2016 verra également les 19ème Journées Généalogiques du Gard à Nîmes (30) et le 15ème Salon de Mauguio (34).

    D’autres événements, « tournant » chaque année dans un département ou dans le cadre d’une Union Régionale, se perpétuent : les 23ème Journées Régionales du Centre Généalogique du Midi Provence auront lieu cette année, de même que les Rencontres Généalogiques des Provinces de Savoie (20ème édition). En 2016, nous pourront aussi participer aux 17ème Rencontre Généalogique Manchoise (50).

    Bien que plus récents, certains salons généalogiques tiennent leurs promesses et rencontrent un vif succès : la Biennale de Vertou (44) et le Forum Genco de Brive-la-Gaillarde (19) par exemple.

    Certaines associations se lancent même brillamment dans l’exercice! Citons par exemple dans le fertile département de l’Aveyron, le nouveau Salon Généalogique annuel qui se tient en alternance à Millau ou Rodez, et celui de Decazeville qui organisera sa deuxième édition fin 2016.

    On peut aussi citer aussi le prometteur Forum de Généalogie de Libourne qui réédite sa formule cette année.

    Paris est également au centre de « grandes manœuvres » depuis quelques années. La fin prématurée en 2006 de la Biennale de Généalogie « Généalogia » a marqué les esprits, mais depuis, la nature ayant horreur du vide, de grands événements ont vu le jour : Géné@2010 a vu le jour quatre ans après et se renouvelle depuis tous les 2 ans.
    Les Généalogiques (Paris 12ème) ont eu un grand succès tant en 2011 qu’en 2013, et ils nous tardent de connaitre les dates de la 3ème édition.

    Et si certains pensaient encore que les salons généalogiques étaient d’un autre âge, le succès inégalé du Grand Salon de Généalogie de la mairie du XVème en 2015         (co-organisé par Archives & Culture, et renouvelé en mars prochain), devrait finir par les convaincre.

    La diversité des salons généalogiques en France ne faiblit donc pas. D’ailleurs l’équipe de GénéAgenda en a déjà recensé (pour l’instant) plus de soixante pour cette seule année 2016 (et je ne parle que des salons avec présence de plusieurs associations généalogiques, les expositions ou les portes ouvertes étant exclues de ce comptage).
    L’offre reste donc abondante, et pourrait même se renouveler : on parle déjà d’un Rootstech à la française avec la création de l’association Généatech !

    Alors définitivement non, les salons de Généalogie ne sont pas morts !

    A GénéAgenda nous en sommes persuadés, puisque nous en avons fait notre unique activité.
    Mais il convient certainement d’en adapter le contenu pour maintenir une offre attirante aux yeux du grand public et des connaisseurs. Ce sujet sera traité prochainement dans un autre post de GénéAgenda…

    D’ici là, continuez à référencer gratuitement toutes vos manifestations généalogiques sur geneagenda.org pour être vu du plus grand nombre.

    Alain ROUAULT


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  •   Dans le cadre de Tout feu tout flamme
    samedi 20 février de 14h à 19h

     

      


    La 12e édition de Tout feu tout flamme se déroule du 6 février au 6 mars dans tout le Perche : artistes et artisans, producteurs et restaurateurs, professionnels du tourisme se réunissent pour proposer un ensemble d’événements autour du thème du feu.

    Depuis l’an dernier, Tout feu tout flamme se décline en Tout feu tout forge à la Maison du Parc. Samedi 20 février à partir de 14 heures, les ferronniers David Houvet, Eric d’Hervilley, Julien Gadois et Jessy Vouney activeront leurs forges sous les yeux du public et communiqueront sur leur métier et leur passion.
    Dans le cadre de son exposition Terres enfumées, Patricia Poulain proposera également une démonstration de sculpture sur terre.

    Enfin, vers 18h30, à la faveur du crépuscule, le Collectif KM embrasera le manoir de Courboyer avec ses images en vidéo-mapping : une projection à même la façade, pour une quinzaine de minutes oniriques et poétiques...


    Pratique : Tout feu tout forge, samedi 20 février de 14h à 19h à la Maison du Parc, à Nocé. Entrée gratuite.

    Retrouvez tout le programme de Tout feu tout flamme dans le Perche sur : http://tout-feu-tout-flamme.jimdo.com/ 

     

    Centre d'Accueil et d'Information Touristique

    Maison du Parc - Domaine de Courboyer - 61340 NOCE

    Ouvert tous les jours de 10h30 à 17h30  - Tél : 02.33.25.70.10


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