• À 27 ans, Amandine Sénant se prépare à devenir sabotière

    Dans quelques mois, Amandine Sénant prendra la relève de Pierre Canévet à l'atelier de saboterie Rivalin à Quimper. Un métier ancien et original, dans lequel la jeune femme de 27 ans s'épanouit déjà.

     

    À 27 ans, Amandine Sénant se prépare à devenir sabotière

     Amandine Sénant fabrique plusieurs paires de sabots par jour. Dans quelques mois, elle prendra la suite de Pierre Canévet à l'atelier Rivalin. - Ninnog Louis

     

     

    Dans la lumière tamisée de l'atelier Rivalin à Quimper, Amandine Sénant fabrique des sabots à son établi. Couturière de formation, la jeune femme se prépare à prendre la suite de Pierre Canévet, sabotier depuis 1975. "J'ai appris que Pierre allait partir à la retraite, et que personne n'allait prendre sa place. J'ai donc voulu découvrir son métier", raconte-t-elle.

    Entre Amandine et la saboterie, le courant passe tout de suite. "Le fait que les tâches soient variées, que ce soit un vieux métier qui malheureusement se perd, c'est très enrichissant".

    A Rivalin, on ne fabrique pas de "botoù-koad" (sabots) à l'ancienne, mais des souliers en cuir et en bois, plus confortables. Pour l'instant, la jeune femme ne travaille que sur un modèle de sabots. "C'est encore un peu compliqué. Mais ça viendra !" En cas de difficulté, pas de panique : au fond de l'atelier, Pierre Canévet veille, prêt à lui prodiguer aide et conseils en cas de besoin.

     

     

    À 27 ans, Amandine Sénant se prépare à devenir sabotière

     Amandine Sénant est la seule femme sabotière de France. - Ninnog Louis

     

     

    "Ce n'est pas du tout mon style !"

    Amandine est une des sept sabotières de France, et c'est la seule femme.

    "Je suis très manuelle. Ce métier, c'est tout ce que j'ai toujours voulu !"

    Sans surprise, son choix a étonné ses proches. "Mes amis ont halluciné ! rigole-t-elle. Mais quand je leur ai expliqué, ils ont trouvé ça génial". Et si elle adore fabriquer ces sabots, elle n'en porte jamais. "Ce n'est pas du tout mon style !" s'esclaffe-t-elle.

    A la fin de sa formation dans quelques mois, Amandine prendra pour de bon la suite de Pierre Canévet. À Quimper, les sabots Rivalin ont donc encore de beaux jours devant eux.

     


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