• L’actualité nucléaire en Bretagne nous ramène à Jacques Chirac

      Quand l’actualité nucléaire en Bretagne nous ramène à Jacques Chirac !


    En 1996, protestations en Australie suite aux essais nucléaires français dans le pacifique. La langue n’est pas un obstacle à notre colère M. Chirac.

     

    En ce lendemain de décès de Jacques Chirac, où chaque quotidien consacre sa Une et plusieurs pages à l’ancien président, la presse régionale fait également le point sur le démantèlement de Brennilis. Aucun rapport entre Jacques Chirac et Brennilis. En revanche, entre Jacques Chirac et le nucléaire, c’est une autre histoire…

     

    Nous sommes en 1996. Après une suspension des essais nucléaires annoncée en 1993 par le Premier ministre Pierre Beregovoy, Jacques Chirac, fraîchement élu président de la République, annonce le 13 juin 1995 à la surprise générale leur reprise ! Juste avant la commémoration du 50ème anniversaire des 2 bombes à Hiroshima et Nagasaki. Cette reprise fut effective le 5 septembre, quasiment un mois après l’anniversaire d’Hiroshima. Une 2ème bombe fut testée le 1er octobre, et cette fois une bombe H. Il y eut en tout 6 essais souterrains, dans le Pacifique, pas si loin du Japon. Un tollé général dans le monde !

     

    Rappelons-nous pourtant qu’en 1950, le Mouvement mondial des Partisans de la Paix (le MMPP) , d’inspiration communiste, avait lancé à l’initiative de Frédéric Joliot-Curie l’appel de Stockholm qui disait entre autres : « Nous exigeons l’interdiction absolue de l’arme atomique, arme d’épouvante et d’extermination massive des populations. » Et qui avait alors signé cet appel et milité pour sa signature ? Un certain Jacques Chirac…

     

    Pour revenir à la centrale de Brennilis qui est toujours debout, Le Télégramme nous dit que « plusieurs étapes du démantèlement de la centrale de Brennilis (29) touchent à leur fin mais l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) demande à EDF de préciser sa copie sur son projet pour le réacteur nucléaire. » En effet, nous dit-on, « il reste beaucoup de questions de fond à arbitrer. Il a donc été demandé de sérieux compléments techniques à EDF. Il faut dire que le sujet n’est pas simple. C’est le seul démantèlement de ce type de réacteur dans le monde ». Toujours selon l’ASN, avant d’arriver au décret d’autorisation de démantèlement du réacteur, l’instruction pourrait durer deux ans. « Au mieux », ce dernier pourrait être pris entre « mi-2020 et 2021 ». Gageons que « le retour à l’herbe » dont rêvait Jean-Yves Cozan n’est pas encore pour demain !

     

    Terminons notre tour d’horizon nucléaire en citant encore Le Télégramme qui nous apprend que « l’entreprise Orano Mining a excavé 6000 m3 de terres polluées dans les communes de Bubry, Lignol, Guern, Inguiniel cet été. Elles provenaient de terrils d’anciennes mines d’uranium. » Il ne faut pas oublier en effet qu’entre 1952 et 1983, ce sont quand même une vingtaine de mines d’uranium qui ont été exploitées en Bretagne centrale.

     


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