Vidange de Guerlédan. Ça démarre ce lundi !
Rien de spectaculaire, assure EDF, propriétaire du barrage de Guerlédan. L’eau est d’abord évacuée par les turbines. Les choses sérieuses démarreront début avril.
L’abaissement progressif de la retenue du barrage de Guerlédan, à la frontière du Morbihan et des Côtes-d'Armor, démarre ce lundi. DAVID ADEMAS
C’est parti. Ce lundi, EDF commence à évacuer l’eau du lac de Guerlédan. Rien de spectaculaire, assure-t-on chez le producteur d’électricité : « Pour nous, c’est une journée normale. La centrale du barrage hydroélectrique est en fonctionnement comme d’habitude. »
Le plus grand lac artificiel de Bretagne (304 ha et 27 m de profondeur) sera complètement vide fin avril et jusqu'en novembre. 53 millions de m3 d’eau doivent être évacués. DAVID ADEMAS
Vidange en douceur
« Actuellement le niveau du lac se situe à 2,50 m sous la crête du barrage, précise Jean-Paul Bouheret, directeur EDF hydroélectricité Ouest. Jusqu’au 1er avril, on évacue doucement l’eau par les turbines pour descendre jusqu’à 12 mètres. »
Ce n’est que dans un mois, que les choses sérieuses commenceront : « On entrera dans la phase de vidange proprement dite début avril en ouvrant les vannes de fond. »
Quand le lac sera sec, EDF réalisera quatre millions d’euros de travaux d’entretien du barrage, sur la paroi habituellement immergée. DAVID ADEMAS
Des opérations en douceur pour essayer de maintenir la meilleure qualité d’eau en aval du barrage, dans le fleuve du Blavet, où puisent plusieurs usines d’eau potable. « La vitesse d’abaissement est limitée à 10 cm par heure, afin d’éviter de laisser sortir trop de sédiments », explique Jean-Paul Bouheret.
Un suivi de la qualité de l'eau va aussi être assuré en permanence à partir de six stations de mesures, installées en amont et en aval du barrage. Ouest-France
Le plus grand lac artificiel de Bretagne (304 ha et 27 m de profondeur) sera complètement vide fin avril et jusqu'en novembre. 53 millions de m3 d’eau doivent être évacués.
Quand le lac sera sec, EDF réalisera quatre millions d’euros de travaux d’entretien du barrage, sur la paroi habituellement immergée.
Article paru Ouest-France