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    Documentaire 1999. Florence Mahé/Rolland Savidan.

     

    Au port du Légué, à Saint-Brieuc, un groupe de personne relève le défi de construire un coracle en 4 mois.


    https://www.youtube.com/watch?v=VsxOwG9Ag1U


     


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  • Exhumée du champ de bataille coréen

     La plaque d’identité du soldat breton

    La plaque exhumée début mai est en bonne état. | Ministère Sud-Coréen de la Défense

     

    Il y a quelques jours, une plaque d’identité militaire appartenant à un soldat français ayant participé à la guerre de Corée (1950-1953) a été découverte, lors de travaux d’excavation dans la Zone démilitarisée (DMZ) séparant les deux Corée. Ce soldat était originaire du Finistère.

     

    La plaque d’identification d’un soldat breton qui a participé à la guerre de Corée (1950-1953) a été retrouvée lors de fouilles dans la DMZ, la zone démilitarisée, à la frontière entre les deux Corée. L’information a été diffusée ce vendredi par l’agence coréenne Yonhap qui cite le ministère de la Défense sud-coréen.

    Cette plaque a été retrouvée, la semaine dernière, sur le site de Arrowhead Ridge, lieu d’affrontements entre forces communistes et forces de la coalition dirigée par les États-Unis. Cette position, aussi connue sous le nom de Hill 281, était tenue par le bataillon français qui dépendait du 23ème régiment d’infanterie américain (intégré à la 2ème division d’infanterie). Une intense bataille s’y est déroulée le 6 et 7 octobre 1952.

    Les fouilles qui y ont commencé en avril ont déjà permis de mettre à jour 163 pièces dont 71 os découverts la semaine dernière. Cette campagne de fouilles va durer six mois. Elle devrait permettre de retrouver les dépouilles des quelque 300 soldats des deux camps qui y sont enterrés.

     

    La plaque d’identité du soldat breton

    Les restes des Chinois. | DR.

     

    Début avril, les restes de plusieurs soldats chinois exhumés du site ont été rendus à la Chine. Dix urnes ont été chargées dans un avion et acheminées en Chine. 589 dépouilles de Chinois ont déjà été rapatriées depuis 2014.

     

    Originaire du Finistère

    La plaque retrouvée dans la DMZ porte les mots suivants :

    MOALIC. YVES, M, RENNES, FRENCH.

     

    Ce soldat du bataillon français a bien trouvé la mort en Corée, le 6 octobre 1952, comme le précisent les données sur le Site Mémoire des Hommes. Le caporal Yves Marie Guillaume Moalic (matricule 13808) est né à Meilars (Finistère), le 29 mai 1928 et il est mort au champ d’honneur le 6 octobre 1952 à Myojang Myon. Il servait à la compagnie de commandement du bataillon comme infirmier au sein de l’escouade de l’adjudant Gavriloff.

     

    La plaque d’identité du soldat breton

     Une vue des fouilles. | Ministère de la Défense Coréen 

    Il est enterré à Plouhinec, après le rapatriement de sa dépouille en avril 1953.

     

    « Nous partagerons les informations et discuterons des questions liées avec la France, dont la manière de la rapatrier à sa famille », a déclaré le ministère sud-coréen de la Défense.

     

    Article publié dans Ouest-France

     


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  • Des remparts médiévaux découverts dans les caves

    À gauche, un souterrain sous l’hôtel de Cuillé, qui desservait les canonnières des remparts moyenâgeux. À droite, un mur de rempart médiéval, derrière la place des Lices. 

     

    Depuis trois ans, Matthieu Le Boulch réalise une thèse au musée de Bretagne sur les anciennes fortifications rennaises. Il a notamment visité de nombreuses caves de particuliers, où il a mis au jour des pans entiers…

     

    Pour les besoins de la thèse qu’il termine sur les anciens remparts de Rennes, particulièrement ceux de la première moitié du XVème siècle, Matthieu Le Boulch a parcouru de nombreuses caves d’immeubles. «  Comme la zone est vaste, je suis parti de plans du XVIIIème siècle, pour avoir une idée théorique des endroits où passait l’enceinte. J’ai ensuite parcouru les caves d’immeubles à leur recherche. »

     

    Couloir d’accès aux canonnières

    Avec quelques déconvenues mais aussi de belles surprises… Comme la découverte d’un « couloir voûté très bien conservé dans le sous-sol de l'hôtel particulier de Cuillé » , à l’angle des rues Victor-Hugo et du contour de la Motte, près de la piscine Saint-Georges.

    Sous ce qui était alors la porte Saint-Georges, il découvre « une gaine d’artillerie qui servait à accéder aux zones de défense »  : de quoi amener les munitions jusqu’aux canons. Et aussi des soupiraux, pour évacuer la fumée des tirs de canons…

    Dans un immeuble de la rue du Champ-Jacquet, on trouve également des mâchicoulis (parapets au sommet des remparts) et, sous l’actuel boulevard de la Liberté, à seulement 50 cm sous l’enrobé, des vestiges du mur de la troisième enceinte…

     

    Où voir des vestiges de remparts ?

    Quelques pans de remparts sont encore visibles aujourd’hui  : de la tour Duchesne (square Hyacinthe-Lorette) aux Portes mordelaises, près de la place des Lices.

    Allez boire un café dans la salle du fond du pub Délirium , place des Lices. Face à vous, le mur de la cour intérieure n’est autre... qu’un pan entier de la muraille médiévale, parfaitement conservé, avec son mur en briques rouges, surplombées de pierre et de mortier. On y voit même une poterne, petite porte d’accès secondaire dans la ville.

    Côté place Rallier-du-Baty, juste à côté de la banque, on trouve également un pan de mur d’enceinte. Tout comme dans les jardins du palais Saint-Georges, en entrant côté rue du Sergent-Ghuillard.

     

    Article paru dans Ouest France

     


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  •  Ces quatorze édifices de l'Ouest sont en péril et ont besoin d'aide

     L'église de La Trinité à Langonnet, une des plus belles églises de Bretagne. | WIKIMEDIA COMMONS Ouest-France

     

    Le patrimoine français est en danger. Après le succès du loto enclenché par l'animateur Stéphane Bern, une autre édition s'annonce. Une liste de dix-huit sites emblématiques vont figurer sur les tickets de grattage. Mais dans l'Ouest de la France, plusieurs édifices ont besoin de travaux urgents et plusieurs sommes vont être allouées pour les remettre en état. En voici une liste de quatorze :

     

    1) Enclos paroissial à Saint-Servais. Un calvaire, œuvre de Roland Dore (XVIIème) ; un ossuaire dont la façade « renaissance » date de 1643 ; une église (XVI-XVII-XVIIIème) remarquable par son clocher à double chambre de cloches. L'église a été décorée à partir de 1870 par Yan' Dargent, peintre de Saint-Servais. Les travaux concernent la charpente.

     

    2) Église de La Trinité à Langonnet. Une des plus belles églises de Bretagne, datant du XVIème siècle. En cours de restauration depuis plus de deux ans : charpente, polychromies, maçonnerie... Deux millions d'euros sont investis pour la sauver.

     

    3) Église Notre-Dame de La Ferrière, à Plémet. Construite au XIVème siècle. Inscrite au titre des monuments historiques en 2007. À l'intérieur, plusieurs merveilles : vitrail de l'arbre de Jessée (1551), Vierge à l'enfant en bois de noyer (XIIème siècle)... Depuis 2018, d'importants travaux de restauration sont menés. Coût : 377 000 €.

     

    4) Église Saint-Nicolas, au Pouliguen. L'édifice date de 1860. Des pierres se sont décrochées de la voûte à l'automne, obligeant à fermer l'église. 37 000 € ont déjà été recueillis sur les 40 000 € espérés pour soutenir les 400 000 € de travaux estimés sur deux ans par la Ville.

     

    5) Église Saint-Nicolas à Tiffauges. L'édifice des XIème et XIIème siècles a été en partie détruit à la Révolution. Vendue, elle a abrité un atelier de charpentiers, une étable et même... un garage. La municipalité l'a rachetée en 1994 le franc symbolique. Une consolidation d'urgence (200 000 €) est prévue cette année. Coût total : 2 millions.

     

    6) Église Saint-Martin à Carbay. Bâtie en 1865. Les pierres s'effritent, le toit doit être rénové, les éléments décoratifs restaurés... Estimation des travaux : 300 000 €. Pour sauver l'église, l'association Carbay à cœur a été créée en 2017. Elle organise chaque année plusieurs concerts.

     

    7) Église de Courbeveille. Consacrée en 1857, elle abrite une statue de la Vierge à l'enfant du XVIème siècle. Le bâtiment est victime de la mérule. Sol et mobilier doivent être assainis voire remplacés. Le conseil municipal s'est prononcé pour la sauvegarde. Travaux : 40 696,13 €.

     

    8) Église Notre-Dame à Parigné. Cette église du XIVème a été victime d'un incendie en février 2016 dans la sacristie. 500 m2 de toiture sont partis en fumée. La voûte, qui vient d'être terminée, va devoir être reconstruite à cause d'une malfaçon. Réhabilitation : plus de 2,5 millions d'euros.

     

    9) Église de Sainte-Cécile. Fuites d'eau, affaiblissement de la charpente, de la nef, du chœur, glissement vers l'extérieur des pannes sablières... Les infiltrations ont provoqué une dégradation des plafonds et des enduits intérieurs. Si rien n'est réalisé, la commune devra fermer l'église et une partie du cimetière au public.

     

    10) Église Saint-Symphorien de Cherreau. En cours de restauration. Les cloches ne pouvaient plus y sonner, le clocher étant penché ! Le monument, inscrit à l'inventaire des monuments historiques, comporte de nombreuses gargouilles. Montant des travaux : 310 000 €.

     

    11) Église Saint-Jean de L'Aigle. Elle a été fermée en 2014 pour raison de sécurité. Après une première tranche de travaux (charpente couverture du chœur), une autre (nef) est menée cette année, payée par la Ville. L'association Les Amis de L'Aigle veut réunir 60 000 € pour restaurer les œuvres d'art, dont un retable du XVIIème unique en Normandie.

     

    12) Église de Saint-Ouen d'Attez. Deux des trois églises de cette commune nécessitent de lourds travaux. Les plus urgents concernent Saint-Ouen-d'Attez. Sans la restauration des façades et les toitures du porche, de la sacristie et de quatre chapelles, l'édifice, bâti à partir du XIIème siècle, est menacé de fermeture.

     

    13) Saint-Laurent de la Pommeraye, à Saint-Désir. Ancienne « vicairie perpétuelle » édifiée sur la colline, elle est entourée d'un petit cimetière. La partie la plus ancienne date du XIIème siècle. Elle fut remaniée du XIVe au XVIe siècle. Les travaux pour la toiture et le bâtiment sont estimés à 700 000 €.

     

    14) Église Saint-Martin-de-Vateville. Classée monument historique en 1913, l'église en pierre blanche témoigne des activités fluvio-maritimes de la commune : des graffitis marins du XVème au XIXème siècles sont visibles. Le besoin de travaux est urgent : remise en état de la voûte en pierre, gouttières, dépose d'un vitrail...

     


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