• Le barrage de Guerlédan va connaître un examen technique complet au printemps. Le lac sera à sec de mai de mai à octobre.

    Le barrage va se refaire une beauté au mois de mai

    Le barrage va se refaire une beauté au mois de mai

    Le barrage va se refaire une beauté au mois de mai

    Le barrage va se refaire une beauté au mois de mai

    Le barrage va se refaire une beauté au mois de mai

     

    Le lac sera vidangé progressivement à partir de mars. Il sera à sec de mai à octobre. EDF en profitera pour réaliser d'importants travaux.

    Le barrage de Guerlédan mesure 208 m de long et 45 m de haut. Un tel ouvrage d’art fait l’objet de contrôles très sévères. De l'intérieur tous les 15 jours grâce à 130 points de mesures dans 466 m de galeries. De l'extérieur aussi.

     

    Examen technique complet

    Tous les dix ans, il doit subir un examen technique complet. En 2005 et 1995, cet ETC comme disent les spécialistes a été réalisé à l’aide d’un robot subaquatique.

    Mais cette année, le lac sera entièrement vidé. Il sera à sec entre mai et octobre. Ce n’est pas arrivé depuis 1985.

    http://www.dailymotion.com/video/x2h4j5a_barrage-de-guerledan_news

     

    Gros travaux

    EDF va en profiter pour réaliser de gros travaux : entretien de la surface habituellement immergée, rénovation de deux vannes, réfection de peintures, création d’un bâtardeau pérenne.

    Il s’agit de préparer une sorte de porte qui sera plaquée contre les vannes de fond « pour pouvoir travailler au sec derrière, sans avoir à vidanger », précise Olivier Le Bras, le responsable du barrage.

     

    Le barrage va se refaire une beauté au mois de mai 

    Article paru dans Ouest-France


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  •  Vidange de Guerlédan. Ça démarre ce lundi ! 

    Rien de spectaculaire, assure EDF, propriétaire du barrage de Guerlédan. L’eau est d’abord évacuée par les turbines. Les choses sérieuses démarreront début avril.

    « Pour nous, c’est une journée normale »

     

    L’abaissement progressif de la retenue du barrage de Guerlédan, à la frontière du Morbihan et des Côtes-d'Armor, démarre ce lundi.L’abaissement progressif de la retenue du barrage de Guerlédan, à la frontière du Morbihan et des Côtes-d'Armor, démarre ce lundi. DAVID ADEMAS

     

    C’est parti. Ce lundi, EDF commence à évacuer l’eau du lac de Guerlédan. Rien de spectaculaire, assure-t-on chez le producteur d’électricité : « Pour nous, c’est une journée normale. La centrale du barrage hydroélectrique est en fonctionnement comme d’habitude. »

     

    Le plus grand lac artificiel de Bretagne (304 ha et 27 m de profondeur) sera complètement vide fin avril et jusqu'en novembre. 53 millions de m3 d’eau doivent être évacués.

    Le plus grand lac artificiel de Bretagne (304 ha et 27 m de profondeur) sera complètement vide fin avril et jusqu'en novembre. 53 millions de m3 d’eau doivent être évacués. DAVID ADEMAS 

     

    Vidange en douceur

    « Actuellement le niveau du lac se situe à 2,50 m sous la crête du barrage, précise Jean-Paul Bouheret, directeur EDF hydroélectricité Ouest. Jusqu’au 1er avril, on évacue doucement l’eau par les turbines pour descendre jusqu’à 12 mètres. »

    Ce n’est que dans un mois, que les choses sérieuses commenceront : « On entrera dans la phase de vidange proprement dite début avril en ouvrant les vannes de fond. »

     

    Quand le lac sera sec, EDF réalisera quatre millions d’euros de travaux d’entretien du barrage, sur la paroi habituellement immergée.

    Quand le lac sera sec, EDF réalisera quatre millions d’euros de travaux d’entretien du barrage, sur la paroi habituellement immergée. DAVID ADEMAS

     

    10 cm par heure

    Des opérations en douceur pour essayer de maintenir la meilleure qualité d’eau en aval du barrage, dans le fleuve du Blavet, où puisent plusieurs usines d’eau potable. « La vitesse d’abaissement est limitée à 10 cm par heure, afin d’éviter de laisser sortir trop de sédiments », explique Jean-Paul Bouheret.

     

    Un suivi de la qualité de l'eau va aussi être assuré en permanence à partir de six stations de mesures, installées en amont et en aval du barrage.

    Un suivi de la qualité de l'eau va aussi être assuré en permanence à partir de six stations de mesures, installées en amont et en aval du barrage. Ouest-France

     

    53 millions de m3 d’eau à évacuer

    Le plus grand lac artificiel de Bretagne (304 ha et 27 m de profondeur) sera complètement vide fin avril et jusqu'en novembre. 53 millions de m3 d’eau doivent être évacués.

    Quand le lac sera sec, EDF réalisera quatre millions d’euros de travaux d’entretien du barrage, sur la paroi habituellement immergée.

    Article paru Ouest-France


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    En janvier 2014, cet habitant de Saint-Erblon, près de Rennes, a créé Askell Drone. Ses époustouflantes images de l’assec de Guerlédan viennent d’être diffusées sur France 2.

    Après avoir obtenu son brevet théorique de pilote ULM, Yann Le Naour s’est lancé dans la prise de vue aérienne, à l’aide de drones, en créant sa société Askell Drone, en janvier 2014, à Saint-Erblon, près de Rennes.

    Equipé de son drone et grâce à la complicité de Christophe Forest, un photographe professionnel du coin, il vient de réaliser un rêve de gosse : s'envoler au-dessus du lac - vidé - de Guerlédan.

    Au JT de 20 heures !

    « Je me suis occupé des prises de vues aériennes et lui des photos au sol. Après quelques heures sur place et un gros travail de montage, j’ai posté le film sur Viméo (site de partage de vidéos) et j’ai été contacté par France 2 et France 3 pour une diffusion dans leur journal. »

    https://vimeo.com/126032338

    France 2, qui a utilisé des images au JT de 20 heures du 4 mai, a même décidé de diffuser son film à la rentrée dans une autre émission.

    Les vidéos sont de très bonne qualité, Full HD 4K, soit quatre fois la qualité de la haute définition, avec une résolution de 4 096 pixels en largeur d’image.

    Article paru dans Ouest-France


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  • Guerlédan : où sont les millions de visiteurs ? 

    À l’anse de Guerlédan, l’office du tourisme de Pontivy Communauté propose jusqu’à huit visites par jour avec des groupes de 60 personnes pour descendre dans le fond du lac. (Photo : Ouest-France)

     

    L’assec du lac de Guerlédan est l’une des attractions de l’été, en Centre-Bretagne. Mais si la marée humaine continue à remplir le lac vidangé, on est loin des millions de promeneurs annoncés. Surtout, les abords profitent peu de l’effet d’aubaine…

     

    Guerlédan : où sont les millions de visiteurs ?

     

    « J’ai tout plaqué pour poser mes valises à Guerlédan depuis mai, assure un restaurateur installé à Trégnanton, du côté des Côtes-d’Armor, habitué à se déplacer de festival en festival depuis vingt ans. Quand on entend 4 millions de visiteurs attendus, on fonce sans hésitation, ça fait rêver » Trois mois après son arrivée, il est un peu amer.

     

    Les restaurateurs râlent

    Guerlédan devait être « the place to be ». Mais aujourd’hui, tout autour du lac, si les visiteurs sont heureux, les restaurateurs, eux, restent sur leur faim. « Il y a du monde, reconnaît Philippe, dans son food-truck garé au cœur du « village commercial » de Trégnanton. Mais les gens ne s’arrêtent pas forcément. D’autant plus que les cars se garent plus loin. Nombreux sont les touristes qui ne viennent pas jusqu’ici… » « On nous avait pourtant prédit 80 autocars par jour », ajoute un autre restaurateur, à deux pas.

    Non loin de là, à Caurel, les professionnels font, à demi-mot, un bilan mitigé : « Mai et juin ont été très bons, notent les restaurateurs. Juillet et août, on est loin des chiffres annoncés » La cause ? Un projet axé sur les visites, qui n’a pas pris en compte les attentes de certains.

    Guerlédan : où sont les millions de visiteurs ? 

    À Trégnanton, ce sont les maisons éclusières englouties qui attirent les touristes. (Photo : Ouest-France)

     

    « Je ne vois personne »

    « Nous, on a eu la route bloquée pendant une semaine pour que les secours qui se rendent dans le lac ne soient pas gênés par les remorques à bateaux, explique le patron de l’hôtel-restaurant Le Beau Rivage. Résultat, pas de touristes, et il a fallu l’intervention du député pour rouvrir la route. Alors que sans eau, on ne voit plus vraiment passer de bateaux »

    À l’anse de Sordan, le projet d’Antonia Touzé, une habitante de Malvran, un petit hameau à deux pas de Saint-Aignan, côté Morbihan, est complètement tombé à l’eau. « Au début de la vidange, la petite route devant chez moi était empruntée par un flot de voitures, circulant entre Trégnanton et l’anse de Sordan. J’ai décidé d’ouvir une petite crêperie dans mon jardin. Mais depuis juin, l’accès est en sens unique, je ne vois personne », explique-t-elle.

     

    Familles et retraités de passage

    Pour les restaurants comme pour les campings, le problème vient aussi du type de touristes qui sont attirés par l’assec. « Quand le lac est plein, ce sont principalement des jeunes qui profitent des activités nautiques et restent pendant plusieurs jours, assure le gérant d’un camping. Là, ce sont plus des familles ou des retraités de passage qui viennent visiter le fond du lac et qui ne vont pas rester ni consommer. Peut-être que l’offre n’est pas en phase avec la demande »

     

    Guerlédan : où sont les millions de visiteurs ?

    Outre la vue sur le barrage, la visite proposée depuis l’anse de Guerlédan permet de découvrir l’histoire du langoustier « Gwenn ha Du » qui appartenait à l’architecte du barrage, Auguste Leson. La vidange du lac a fait resurgir son épave… (Photo : Ouest-France)

     

    Il y a les visites de groupes, mais c’est le camping-car qui a la cote cette année à Guerlédan. De quoi chambouler les prévisions économiques de l’assec. « Le midi, on arrive à faire tourner la paillote. Mais à partir de 18 h, tout le monde rentre chez soi », commente le patron de Guerléd’eau, installé à Trégnanton. Même constat dans les terres. « On ressent la vague de Guerlédan le midi, mais le soir c’est notre clientèle d’été habituelle », confie Christophe Le Fur, le patron du restaurant gastronomique L’Auberge Grand-Maison, à Mûr-de-Bretagne.

    Et si le restaurateur fait ses soixante couverts au quotidien, beaucoup de touristes choisissent une option plus bucolique. « C’est vrai qu’on préfère pique-niquer, sourit Gaïdig, venue du Finistère avec sa famille. On est arrivé vers 12 h, on reste juste le temps de la visite » Les touristes font un petit tour et puis s’en vont…

    Article paru dans Ouest-France


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