• Expédition Tara en Arctique

    Le Tara à Lorient avril 2012 (Photos Jean Josset) 

    La goélette océanographique Tara, partie de France il y a bientôt six mois, a bouclé un tour complet d'Est en Ouest de l'océan Arctique.

     Expédition Tara en Arctique

    La goélette a accosté au Québec (Photo Ouest-France)

    Sous une pluie mêlée de neige et une température à peine positive, la goélette s'est rangée en toute discrétion dans le port de Québec, ce dimanche, avant d'accueillir à partir de mardi le public. Elle a ainsi bouclé un tour complet d'est en ouest de l'océan Arctique.

    Après une journée passée à Tadoussac (Est du Canada), confluent du fjord du Saguenay et du fleuve Saint-Laurent, Tara va maintenant rester jusqu'au 15 novembre à Québec où les scientifiques de l'équipage vont délivrer une série de conférences. 

     

    Mesurer les conséquences du réchauffement climatique

    La mission Tara a permis aux scientifiques et biologistes marins d'étudier l'écosystème marin de l'océan Arctique et, à partir de prélèvements de micro-organismes marins, tenter de mesurer un peu plus les conséquences du réchauffement climatique. 

    À Québec, l'équipage scientifique est accueilli par ArticNet, un réseau canadien de recherche arctique dont l'objectif est centré sur les mêmes problématiques d'impacts du réchauffement de la planète en liaison avec l'université Laval à Québec, impliquée dans l'opération Tara-Océans.  

     

    Un tour complet de l'océan polaire

    Parti le 19 mai du port breton de Lorient, le deux mâts de 36 mètres a fait le tour complet de l'océan polaire en passant par les passages du Nord-Est (Sibérie) et du Nord-Ouest (Canada), ponctuant sa navigation de longues stations scientifiques en bordure de banquise pour récolter des milliers d'échantillons de phytoplancton (végétal) et zooplancton (animal). 

    Dorénavant, "la mission ne porte plus sur les prélèvements biologiques", a expliqué Martin Herteau, le capitaine de Tara. En revanche "le laboratoire sec continue" avec ses expériences sur la teneur en mercure des eaux, leur salinité ou encore les images de plancton, a poursuivi M. Herteau. 

    Attendue le 7 décembre à Lorient

    Pendant les quelque 15 000 km parcourus autour du pôle Nord, les chercheurs ont réalisé dix-sept stations longues de prélèvement de micro-organismes et récolté quelque 4 000 échantillons de plancton (du virus à la larve de poisson), qui seront étudiés dans les laboratoires scientifiques internationaux. 

    La goélette Tara reprendra la mer samedi à destination de Saint-Pierre et Miquelon avant ensuite de retraverser l'Atlantique pour regagner son port d'attache, Lorient, où elle est attendue le 7 décembre. 

    Article Ouest-France 11/11/2013

     


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