• Description de l'image 100Fi456 René Kerviler (cropp).jpg.

     

    René Mathurin Marie Pocard du Cosquer de Kerviler, communément appelé René Kerviler, né le 13 novembre 1842 à Vannes, décédé le 12 mai 1907 à Lorient, est un ingénieur, archéologue et bibliographe français, auteur du monumental, mais inachevé, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne.

     

    Biographie

    Après de brillantes études au collège Saint-François-Xavier de Vannes, il entre à l'École polytechnique en 1861, puis à celle des Ponts et Chaussées en 1863. D'abord ingénieur ordinaire chargé de mission en Angleterre, Belgique et Hollande en 1866, puis ingénieur à Tarbes en 1867, à Saint-Brieuc (1869), à Saint-Nazaire (1874), il est enfin affecté comme ingénieur en chef en 1882 à Saint-Nazaire qui lui doit beaucoup de son développement : construction du bassin de Penhoët, entrée du port, etc. On lui doit également le premier pont roulant manœuvré hydauliquement (300 tonnes) qui ait été établi en France, ainsi que le phare des Charpentiers (1887). Il est nommé inspecteur général des Ponts et Chaussées. Retraité en 1903 à Lorient, il se consacre à des études littéraires, artistiques et à l'histoire de la Bretagne. Membre actif de nombreuses sociétés savantes, il apporta notamment sa contribution à l'œuvre entreprise par la Société des Bibliophiles bretons. Outre les nombreuses publications faites sous son nom, il a écrit sous l'emprunt de nombreux pseudonymes : L. de Kerpénic, Lawore de Kerpénic, Locpéran de Keriver. N. Leverrierec, Perrin de Kerlovarec, Phillippe Muller.

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    Yves Coppens en 2006

     

    Yves Coppens, né à Vannes le 9 août 1934, est un paléontologue et paléoanthropologue français, professeur honoraire au Collège de France. En France, son nom est attaché à la découverte en en 1974 du fossile surnommé Lucy, puisqu'il était avec l'Américain Donald Johanson et le français Maurice Taïeb l'un des trois codirecteurs de l'équipe qui l'a mis au jour.

     

    Biographie

    Son père, le physicien René Coppens a travaillé sur la radioactivité des roches et a rédigé de nombreuses notes scientifiques pour l’Académie des sciences. Il fut professeur à la Faculté des Sciences et a été inhumé à Vandœuvre-lès-Nancy. Sa mère fut une pianiste concertiste.

    Yves Coppens est passionné par la préhistoire et l'archéologie depuis son enfance, il a commencé très tôt à participer à des travaux de fouille et de prospection en Bretagne. Il obtient un baccalauréat en sciences expérimentales au lycée Jules Simon de Vannes puis une licence ès sciences naturelles à la faculté des sciences de l'université de Rennes. Il prépare le diplôme de docteur de troisième cycle en commençant une thèse sur les proboscidiens au laboratoire du professeur Jean Piveteau à la faculté des sciences de l'université de Paris (La Sorbonne).

    En 1956, il devient attaché de recherche du Centre national de la recherche scientifique alors qu'il n'a que 22 ans. Il se dirige vers l'étude des époques quaternaire et tertiaire. En 1959, chercheur dans le laboratoire de l'Institut de paléontologie du Muséum national d'histoire naturelle sous la direction de René Lavocat, ce dernier lui confie la détermination des dents de proboscidiens (sur lesquels porte sa thèse) du pliocène issus de fossiles de vertébrés trouvés par des géologues en Afrique. Ce contact avec des géologues lui permet de partir dès janvier 1960 en Afrique et par la suite de monter des expéditions au Tcad, en Éthiopie, puis en Algérie, en Tunisie, en Mauritanie, en Indonésie et aux Philippines.

    En 1965, il découvre un crâne d'hominidé à Yaho (Angamma, Tchad) qu'il nomme alors Tchadanthropus uxoris en hommage au pays où il a été trouvé et considérant qu'il s'agit d'un individu féminin. D'un âge estimé à un million d'années, ce fossile est aujourd'hui rapproché d'Homo erectus.

    Il devient maître de conférence au Muséum nationale d'histoire naturelle en 1969, puis obtient la sous-direction du Musée de l'Homme.

    Le 30 novembre 1974 à Hadar, un fossile relativement complet d'Australopithecus afarnsis est découvert dans le cadre de l'International Afar Research Expedition, un projet regroupant une trentaine de chercheurs éthiopiens, américains et français codirigé par DonaldJohanson paléoanthropologie), Maurice Taïeb (géologie) et Yves Coppens (paléontologie). Le premier fragment du fossile a été repéré par Tom Gray, l'un des étudiants de Donald Johanson. Le fossile est surnommé « Lucy », en référence à Lucy in the Shy With Daimonds, la chanson des Beatles écoutée par l'équipe.

    Yves Coppens est nommé directeur et professeur au Muséum national d'histoire naturelle en 1980, ainsi que directeur d'étude à l'École pratiques des hautes études. Il est élu à la chaire de paléontologie et préhistoire au Collège de France en 1983, chaire qu'il occupe jusqu'en 2005, date à laquelle il devient professeur honoraire.

    En 2002, il est nommé à la présidence d'une commission particulière (dite Commission Coppens) dont les travaux ont servi de base à l'élaboration de la Charte de l'environement, texte préparé par le Secrétariat Général du Gouvernement et par le cabinet du Président de la République et qui a été soumis à l'Assemblér nationale et au Sénat en 2004 et intégré en 2004 dans le bloc de constitutionnalité du droit français, reconnaissant les droits et les devoirs fondamentaux relatifs à la protection de l'environnement.

    En 2006, il est nommé au Haut Conseil de la science et de la technologie par Jacques Chirac.

    En janvier 2010, il est nommé président du conseil scientifique chargé de la conservation de la grotte de Lascaux par Nicolas Sarkozy.

    Aujourd'hui, Yves Coppens est présent dans de nombreuses instances nationales et internationales gérant les disciplines de sa compétence. Il a dirigé en outre un laboratoire associé au CNRS, le Centre de Recherches Anthropologiques - Musée de l'Homme, et deux collections d'ouvrages du CNRS, les Cahiers de paléoanthropologie et les Travaux de paléoanthropologie est-africaine.

    Yves Coppens est membre de l'Acadélie des sciences, de l'Académie de médecine, de l'Académie des Sciences d'Outremer et de l'Académie Europaea, de l'Académie Royale des Sciences Hassan II du Maroc, de l'Académie des sciences, des arts, des cultures d'Afrique et des diasporas africaines de Côte d'Ivoire, membre honoraire de l'Academia de Medicina de Sao-Paulo, membre associé del'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, correspondant de l'Académie royale de médecine de Belgique, Honorary fellow du : Royal Anthropological Institute of Geat Britain ans Irland, Foreign associate de la Royal Society d'Afrique du Sud et docteur honoris causa des universités de Bologne, de Liège, de Mons et de Chicago. Il est également membre du conseil scientifique de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST).

    Le 18 octobre 2014 il est nommé membre ordinaire de l'Académie pontificale des sciences par le pape François.

    L'astéroïde172850 Coppens découvert en 2005 par J.-C. Merlin à été nommé en son honneur. 

     

    Travaux

    À partir de 1983, Yves Coppens popularise sous le nom d'East side Story, un modèle proposé initialement par l’éthologue hollandais A. Kortlandt. Il s'agit d'une explication environnementale pour rendre compte de l'acquisition de la bipédie permanente, qui sépare les Homininae et les pré-Paninae. Suite aux découvertes de Tournai et surtout celle d'Abel par l'équipe franco-tchadienne de Michel Brunet, Yves Coppens remet lui-même en cause cette théorie en 2003. Il maintient cependant ce scénario pour comprendre l'émergence de la bipédie permanente du genre Homo, distincte des autres homininae (espèces du genre Australopithecus) et popularisée par un jeu de mot "Omo event" (vallée de l'Omo dans le rift éthiopien), comme en 2009 au colloque de l'Académie des sciences en hommage à Charles Darwin et à sa théorie de l'évolution des espèces par adaptation anatomique graduelle à des changements de l'environnement (en l'occurrence l'apparition de la savane entre 2,5 et 1,8 million d'années) sans pour autant souscrire à l'origine accidentelle ou hasardeuse des mutations.

     

    East Side Story

    Yves Coppens a également développé l'idée selon laquelle l'acquis a pris le pas sur l'inné, ce qui aurait notamment ralenti l'évolution humaine depuis plusieurs dizaines de milliers d'années.

    Il remet en cause l'importance conférée au hasard dans la théorie néo-darwinienne : « Au risque de faire hurler les biologistes, et sans revenir aux thèses de Lamarck, je crois qu'il faudrait s'interroger sur la façon dont les gènes pourraient enregistrer certaines transformations de l'environnement. En tout cas, le hasard fait trop bien les choses pour être crédible… ».

    Il soutient la thèse selon laquelle « le développement technique et culturel dépasse le développement biologique », c'est-à-dire que l'évolution biologique a précédé l'évolution culturelle, cette dernière étant considérée comme davantage déterminante des transformations du genre Homo jusqu'à l'anatomie moderne.

     

    Origine de l'homme moderne

    Pour la majorité des auteurs, Homo sapiens serait apparu en Afrique il y a environ 200000 ans et se serait répandu il y a 60000 ans à travers le monde. Cette théorie est connue du public sous le nom anglais d'Out of Africa et sur le plan scientifique sous le nom d'« hypothèse d'une origine unique récente » (en anglais « recent single-origin hypothesis ou RSOH »), « hypothèse du remplacement » (replacement hypothesis) ou modèle de l'« origine africaine récente » (recent african origin ou RAO). D'autres chercheurs, dont Yves Coppens, ne croient pas à la seule origine africaine d'Homo sapiens et défendent depuis les années 1980, la théorie multirégionale ou « théorie de continuité avec hybridation ». Selon cette théorie, qu'Yves Coppens aime nommer « Out of nowhere », le passage d'Homo erectus à Homo sapiens s’est fait parallèlement dans toutes les régions du monde, sauf dans un certain nombre de régions particulièrement isolées, notamment en Europe ou Homo erectus n'a pas évolué en H. sapiens mais a donné naissance à l'homme de Néandertal. Par la suite, selon lui, il y a sans doute eu un « grand métissage » entre les Homo sapiens venus d'Afrique et ceux se trouvant sur place.

    Article tiré de Wikipédia


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  • Statue contemporaine du saint à Vannes

     

    Saint Émilion ou Émilian (Emilianus) (décédé en 767) fut intendant du comte de Vannes, moine et ermite breton. Il est fêté le 16 novembre et est le saint patron des marchands et négociants en vin.

     

    Biographie

    Né à Vannes, capitale du Broërec en Bretagne, il fut intendant d'un comte de Vannes dont le nom est inconnu. Selon une légende, il donnait du pain aux pauvres du pays de Vannes en cachette de son maître. Le comte voulut le prendre sur le fait. Il le surprit le manteau rempli de pain pour amener aux pauvres, le comte lui demanda d'ouvrir son manteau, et Émilion fit un miracle en transformant les pains en morceaux de bois.

    Il devient moine à Saujon, près de Royan. Il fut contraint à la fuite en raison de l'afflux de pèlerins suite à ses miracles. Il s’établit dans une retraite solitaire à Combes, près de ce qui est devenu Saint-Émilion, et meurt en 767.

    Un monastère fut édifié après sa mort ainsi qu'une église monolithe, au XIe/XIIe siècle, creusée dans la falaise, qui devint l'église paroissiale, jusqu'à la Révolution.

    À noter qu'une station de métro à Paris porte son nom (Cours Saint-Émilion) sur la ligne 14.

    Article tiré de Wikipédia


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