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De tous les métiers, c'est incontestablement celui de forgeron qui a donné naissance au plus grand nombre de patronymes, du moins en Europe. Et même si les statistiques en la matière sont difficiles à établir, il semble bien que, sous une forme ou sous une autre, ce soit le plus porté de tous les noms de famille, toutes catégories confondues : en Angleterre et aux Etats-Unis, les Smith sont en tête du hit-parade, en Allemagne les Schmidt disputent la première place aux Müller (= meunier), en Italie les Ferrari battent des records de popularité, et en France l'addition des Lefèvre, Faure, Faivre et autres variantes permet sans doute aux forgerons de dépasser les Martin dans la hiérarchie des patronymes.
Métier
Il y a une sorte de magie dans le travail du forgeron, qui d'un informe lingot de métal sait tirer les objets indispensables à la vie quotidienne. Lui seul arrive à domestiquer les quatre éléments : la terre, d'où est extrait le minerai, le feu qui permet sa transformation, mais aussi l'eau qui alimente la forge et l'air qui passe dans le soufflet. Que fabriquait-il au moyen âge ? Tout, absolument tout : les outils nécessaires à l'agriculture (socs de charrues et lames d'outils), les clous, les clés, les ferrures de portes, les fers à cheval, et bien sûr l'attirail complet des soldats : épées, casques, armures, boucliers et autres joyeusetés.
Dans ces conditions, on comprend que tout forgeron ait vu son activité se transformer en surnom, et donc en nom de famille, d'autant qu'il y avait rarement plus d'un forgeron par village, ce qui permettait d'éviter les homonymies fâcheuses. Mais s'il y avait peu de forgerons par village, il y en avait toujours au moins un, et dans ces conditions le succès du nom, à la fois rare et fréquent, était assuré.
Outils du forgeron
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Chasse-carré : marteau à deux-têtes, dont l'une est carrée et l'autre pointue
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Cure-Feu : instrument pour ôter le mâchefer du fourneau
Termes
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Chauffer : faire marcher le soufflet lorsque le fer est au feu
Onomastique
Patronymes Schmid - Pays Anglo-Saxon
Que ce soit en Allemagne, aux Pays-Bas, en Flandre, en Angleterre et dans un certain nombre de pays scandinaves, on a utilisé une même racine germanique (au sens linguistique du terme, et donc en englobant les anglo-saxons) pour désigner le forgeron : c'est elle qui est à l'origine de l'anglais Smith, de l'allemand Schmidt, du néerlandais Smit et du flamand Smet, ou encore des formes danoise et norvégienne Smidth, Smed.
Au Royaume-Uni plus de 180.000 abonnés au téléphone s'appellent Smith, le nom de famille étant de loin le plus répandu dans le pays (devant Jones, Williams, Taylor et Brown). Même situation aux Etats-Unis, où les Smith devancent les Johnson, Williams, Jones et Brown. On notera aussi les variantes Smyth, Smither, et les dérivés marquant la filiation (Smithson, Smythson). Les forgerons se sont également différenciés selon le minerai qu'ils travaillaient et le produit qu'ils fabriquaient : le Blacksmith travaille le fer et confectionne des objets domestiques, tandis que le Shoesmith ferre les chevaux (comme sans doute le Marshall, équivalent du français Maréchal) , les Brownsmith travaillent le cuivre, tout comme les Coppersmith, alors que les Greensmith semblent plutôt spécialisés dans le plomb et les Whitesmith dans l'étain.
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Schmid signifie forgeron dans les langues anglo-saxonnes
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Variantes selon les pays
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Schmit, Schmitt, Schmidt, Schmied, Schmitz qui sont les formes les plus répandues en Allemagne, avec des ajouts de préfixes (Kupfer (cuivre), Eisen (fer), Stahl (acier), Kessel (chaudron), Messer (couteau), Nagel (clou)), ce patronyme se spécialise :
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Goldschmidt : orfèvre,
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Silberschmidt : forgeron d'argent
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Smid, De Smidt, De Smit, De Smet, De Smedt aux Pays-Bas et en Belgique, le patronyme De Smet arrive en 10e position dans les patronymes les plus portés, ainsi que ces variantes
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Smets (19), Desmet (24), De Smedt (46) et Smet (50).
Patronymes des Pays celtiques
Retour dans les îles britanniques, où les Smith ne sont pas les seuls forgerons recensés. Si l'on va en Irlande et en Ecosse, on rencontrera de nombreux McGowen ou McGowan : si quelques-uns d'entre eux peuvent être rattachés au nom de personne Owen, la plupart sont des descendants de forgerons. Le nom est formé sur une racine gaélique, gobha, que l'on retrouve dans le nom de famille Gough (qui peut aussi désigner un rouquin) et dans ses variantes Gow et Angove.
C'est la même racine qui est à l'origine du breton Le Goff (gov = forgeron), de ses variantes Le Gof, Le Goffe et Le Gô, et des diminutifs Le Goffic, Le Goïc, Le Gouic, Le Govic, Le Govec. Le petit forgeron s'appelle Gobian ou Gobiant (bihan = petit) et celui qui a les cheveux ou le teint noirs sera nommé Godu (du = noir).
Patronymes dans les Pays slaves
Encore une autre racine pour désigner le forgeron dans les pays de langue finno-ougrienne : le verbe kovat (= forger, devenu kowac en polonais), qui pourrait se rattacher au vieux-haut-allemand houwan (= couper, tailler). C'est à lui que nous devons le polonais Kowal (= forgeron) et ses nombreux dérivés, les plus courants étant Kowalski, Kowalczyk, Kowalewski, Kowalik, Kowalczuk.
Formes ukrainiennes : Koval, Kovalski, Kovalevski.
Forme lithuanienne : Kalvaitis. Les formes les plus courantes sont Kovacs, Kovats, Kovach. On retrouve le même mot (avec des variantes typographiques qu'il est impossible de reproduire ici) en République Tchèque et en Slovaquie (Kovac, Koval, Kovar), ainsi qu'en serbo-croate (Kovac, Kovic, Kovacevic).
La même racine apparaît en Russie, légèrement modifiée : c'est elle qui est à l'origine du nom Kuznetsov (kuznets = forgeron) et des formes voisines Kuznitz, Kuznits, Kuznitski, Kuznicki, rencontrées également en Pologne et souvent portées par des juifs askhénazes.
Patronymes dans les Pays latins
Pas de problème au départ : la racine utilisée est le latin faber, l'homo faber étant celui qui est capable de fabriquer, de créer des objets. Dans leur furie latinisante de la Renaissance, les Allemands ont d'ailleurs « débaptisé » de nombreux Schmidt pour les transformer en Faber, ce qui explique la fréquence du nom de famille en Alsace-Lorraine. En France, le mot faber est à l'origine d'innombrables patronymes. Il y a d'abord les Fabre du Languedoc et du Roussillon, à rapprocher des formes italiennes Fabri et Fabbri. Mais le son B devant R a subi des transformations diverses selon les régions : dans le Sud-Ouest, il devient un U, ce qui explique les noms Faure, Fauré, devenus en Béarn Haure, Haur. Ailleurs, il s'est transformé en V : Fèvre, Faivre, Favre. Dans la partie nord de la France, l'article défini a été fréquemment agglutiné au nom, ce qui donne la forme Lefèvre, qui a connu d'amusantes transformations : d'abord l'ajout d'un b étymologique devant le v, qui donne la variante Lefebvre. Ensuite, une erreur de lecture a transformé de nombreux Lefebvre en Lefébure, en Picardie notamment. Autres curiosités : la forme Lefeuvre, portée dans la Manche et l'Ille-et-Vilaine, ou encore le normand Lefeubvre. A noter aussi l'existence du nom en Angleterre à la suite de la conquête normande : Fever, Feaver, Lefeaver, Feaviour. Il convient bien sûr d'ajouter à tous ces noms leurs diminutifs, en particulier Faivret, Févret, Favret, Favreau, Faurel, Faurou, ou encore en Italie Fabrini, Fabrini, Fabretto, Fabretti, Fabrucci, toutes ces formes pouvant doubler le b (Fabbrini). Mais le mot faber et ses dérivés ont peu à peu été abandonnés par les diverses langues romanes. En France, le mot forgeron a détrôné fèvre à partir du XIVème siècle (d'abord écrit forjeron). Il est d'ailleurs porté comme nom de famille dans le Limousin et en Poitou-Charentes. Ailleurs, en particulier en Espagne et en Italie, on a préféré utiliser des dérivés du mot fer. Ceci explique en Italie le succès des Ferrari, forme plurielle de Ferrario, nom issu du latin faber ferrarius (= celui qui forge le fer). Formes similaires : Ferrero, Ferreri, Ferraris, Ferrai. Même chose dans la péninsule ibérique : en Espagne, les Ferrero et les Herrero sont légion , ils côtoient les Ferreiro portugais ou galiciens et les Ferrer catalans (variantes : Farrer, Farré, Ferré). La France n'est pas en reste, avec les Ferrier et autres Ferron, et même l'Angleterre utilise les noms Farrar et Farrier. Il en est de même en Roumanie : le forgeron se dit fierar et a donné Fieraru, Feraru (il existait aussi une forme ancienne : faur).
Un point important à savoir est que le mot même de "forge" est l'évolution du latin "fabrica" qui a subi un phénomène d'amuïssement alors qu'il était prononcé par des bouches gauloises.
Variantes autres Pays
A cette liste déjà longue, il convient d'ajouter d'autres forgerons rencontrés au gré de pays différents, par exemple le finlandais Seppänen ou l'arabe Haddad, ainsi que le turc Demirci, à l'origine de l'arménien Demirdjian. Le forgeron se dit en basque arotz (le même mot peut aussi désigner un charpentier), à l'origine des noms Arostegui, Arosteguy, Arotseche (= la maison du forgeron). Au Sénégal on trouve le nom de Thiam, et comme les castes sont encore vivaces, ceux qui portent ce nom sont effectivement considérés comme forgerons. Cette liste n'est évidemment pas exhaustive.
Mais il existe encore bien d'autres moyens de désigner un forgeron, le plus courant étant la métonymie : ainsi les Français qui s'appellent Lenclume ont sans doute eu un ancêtre forgeron (variantes : Langlume, Langrume, Lenglume), tout comme les Bigorgne et les Bigorne (autre nom de l'enclume au moyen âge). Même chose avec les Maillet et les Maillot, dont beaucoup devaient utiliser un marteau de forgeron.
N'oublions pas non plus les Chauffard, Chauffert et autres Chauffier, chargés d'entretenir le feu dans la forge, tout comme les Soufflet et les Soufflot. Et puis le forgeron est également présent dans des lieux-dits, par exemple Desforges, Faverge, Fabrègue, Fauvarque, Forgues, Horgues, Lafargue, Lafforgue, ou encore le breton Gouello, Gouellou.
Bref, le forgeron est bien la star des noms de famille, et cet article aurait pu être deux ou trois fois plus long sans pour autant épuiser le sujet !
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Saint Brieuc (22)
1 octobre 2016 - 2 octobre 2016
Centre Généalogique des Côtes-d’Armor organise, les 1er et 2 octobre 2016, le Salon Généalogique de la Bretagne Historique.
Ce sera aussi l’occasion pour le CG22 de fêter le trentenaire de son existence.En présence notamment des associations de l’Union Généalogique de la Bretagne Historique, des associations culturelles bretonneset le concours de nombreux auteurs.
La manifestation aura lieu au Carré Rosengart – Port du Légué à Saint-Brieuc.
Plus de 60 exposants sont attendus à cette occasion.
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Mentions apposées en marge de l'acte de naissance
Mentions marginales
Références
Lien matrimonial et pacte civil de solidarité
Mariage célébré en France ou dans une ambassade ou dans un consulat français
Mariage célébré à l'étranger par les autorités locales
Mariage célébré en France dans un consulat étranger
Mariage posthume
Divorce
Séparation de corps
Reprise de la vie commune
Annulation de mariage
Déclaration du pacte civil de solidarité
Dissolution du Pacs
Décès - Absence
Décès
Décès dont la date n'est pas établie
Décès survenu à l'étranger
Déclaration judiciaire de décès
Décès des personnes mortes en déportation
Déclaration judiciaire d'absence
Lien de filiation
Reconnaissance d'un enfant naturel reçue par un officier de l'état civil en France ou dans une ambassade ou un consulat français
Reconnaissance d'un enfant naturel reçue à l'étranger par les autorités locales
Reconnaissance d'un enfant naturel reçue par un notaire
Reconnaissance d'un enfant naturel lors du consentement du parent naturel au mariage de l'enfant
Reconnaissance d'un enfant naturel résultant d'une décision judiciaire
Reconnaissance du père avec aveu de la mère
Conséquences de la reconnaissance sur le nom
Possession d'état d'enfant légitime ou naturel
Conséquences de la possession d'état sur le nom
Légitimation par le mariage et conséquences sur le nom
Légitimation, après mariage, par décision judiciaire et conséquences sur le nom
Légitimation par autorité de justice et changement éventuel de nom
Code civil art. 333, 333-4 , 331-5, 333-6, 332-1
Légitimation après mariage posthume
Adoption plénière
Adoption simple
Conséquences de l'adoption simple sur le nom
Révocation d'adoption simple
Jugement de désaveu de paternité et conséquences sur le nom
Jugement de désaveu de paternité d'un enfant qui avait été déclaré né de parents inconnus et conséquences sur le nom
Jugement de contestation de paternité suivi de légitimation et conséquences sur le nom
Jugement déclaratif de paternité naturelle et conséquences sur le nom
Jugement déclaratif de maternité naturelle et conséquences sur le nom
Jugement tranchant un conflit de filiation et conséquences sur le nom
Code civil art. 61-3, 61-4, 311-12, 334-9 Code de procédure civile art. 1056, 1149-1
Nom et prénoms
Changement de nom par décret
Déclaration conjointe de changement de nom
Changement de nom de l'enfant naturel par jugement
Dation de nom
Reprise du nom de la mère après dation du nom du mari
Conséquences du changement de nom par jugement
Changement de prénom
Francisation des nom et/ou prénom après acquisition de la nationalité française
Rectification - Annulation
Décision administrative de rectification d'un acte de l'état civil
Décision judiciaire de rectification d'un acte de l'état civil
Annulation de reconnaissance figurant dans un acte de naissance
Annulation d'une mention
Nationalité
Français par décret de naturalisation
Français par décret de réintégration
Français par effet du décret de naturalisation du père ou de la mère
Français par effet du décret de réintégration du père ou de la mère
Perte par décret de la nationalité française
Décret d'opposition à la nationalité française
Déchéance de la nationalité française
Décret de naturalisation ou de réintégration rapporté par décret
Français par déclaration d'acquisition
Français par déclaration de réintégration
Nationalité française répudiée par déclaration
Nationalité française déclinée par déclaration
Renonce à la faculté de répudier la nationalité française par déclaration
Perte de la nationalité française par déclaration
Perte de la nationalité française par l'effet de (acte acquisitif de la nationalité étrangère)
Convention du 06/05/1963 art.1
Certificat de nationalité française
Français par manifestation de volonté
Divers
Inscription au répertoire civil
Radiation de l'inscription au répertoire civil
Acte de naissance provisoire
Pupille de la nation
Code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre art. L461, L481
Changement de sexe
Mentions apposées en marge de l'acte de mariage
Mentions marginales
Références
Lien matrimonial
Divorce
Séparation de corps
Reprise de la vie commune
Annulation de mariage
Régime matrimonial
Changement ou modification de régime matrimonial ou séparation judiciaire de biens
Code civil art. 1397, 1397-5, 1445, 1580
Code de procédure civile art. 1294, 1303-4Changement de régime matrimonial par application d'une loi étrangère
Transfert de pouvoirs
Cessation de transfert de pouvoirs
Code civil art. 1429, 1445
Code de procédure civile art. 1294Désignation de la loi applicable au régime matrimonial
Lien de filiation
Établissement d'un lien de filiation et conséquences sur le nom
Adoption simple d'un des époux
Nom et prénoms
Changement de nom d'un des époux suite à un décret
Changement de nom par jugement du majeur marié, enfant naturel
Changement de prénom d'un des époux
Francisation des nom et/ou prénom après acquisition de la nationalité française
Rectification - Annulation
Décision administrative de rectification d'un acte de l'état civil
Décision judiciaire de rectification d'un acte de l'état civil
Mentions apposées en marge de l'acte de décès
Mentions marginales
Références
Mort pour la France
Code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre art. L488, L489, L490, L491, L492
Loi 85/528 du 15/05/1985 art.2 et 4Mort en déportation
Code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre art. L488, L489, L490, L491, L492
Loi 85/528 du 15/05/1985 art.2 et 4Décision administrative de rectification d'un acte de l'état civil
Décision judiciaire de rectification d'un acte de l'état civil
Instruction Générale relative à l'Etat Civil JO du 28/07/1999
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Une mention marginale est une mesure de publicité destinée à établir une relation entre deux actes de l’état civil, ou entre acte et un jugement. Les mentions marginales ont fait leur apparition avec la loi du 20 ventôse an XI (9 février 1803) sur les actes d’état civil. A l’origine, elles se limitaient aux naissances, légitimations et oppositions de mariage. La loi la plus récente relative aux mentions marginales est la loi du 13 janvier 1989. Elle supprime les mentions apposées sur les actes des registres de la collection du greffe du Tribunal de Grande Instance ; les mentions ne sont plus transcrites que sur la collection des mairies.
En permettant de suivre une personne au cours de sa vie, les mentions marginales vous seront très utiles. Relevez-les donc avec soin.
Actes de reconnaissance d'enfant naturel (article 62 du 20 ventôse an XI, 9 février 1803). (sur acte de naissance)
Reconnu par Monsieur le Président du tribunal de (nom du tribunal et département) en vertu d’un jugement rendu le (date du jugement) et transcrit le (date de la transcription).
Actes de mainlevée d'opposition à un mariage (article 67 du 20 ventôse an XI, 9 février 1803). (sur acte d’opposition)
Ces oppositions étaient inscrites sur le registre des publications qui ont été supprimées par la loi du 8 janvier 1927. Depuis elles sont inscrites dans l’acte de mariage.
Rectification d'état civil (article 101 du 20 ventôse an XI, 9 février 1803). (en marge des actes réformés)
Rectifié par ordonnance de Monsieur le Président du tribunal de (nom du tribunal et département) du (date de l’ordonnance) en ce sens que le nom patronymique sera orthographié (nouveau nom) au lieu de (ancien nom).
Divorce (article 251 du 18 avril 1886 ). (sur acte de mariage).
Si le mariage est célébré à l’étranger, la transcription est faite sur le registre du lieu de leur dernier domicile. Si le mariage a été transcrit en France, il sera transcrit en sa marge.
Le divorce a été introduit en France sous la révolution par la loi du 20 septembre 1792, maintenu par le code civil de 1804, avec la restauration on retourne à une conception d’ancien régime inspirée par l’église catholique à savoir l’indissolubilité du mariage, par la loi de Bonnald du 08.05.1816 et rétabli sous la troisième république par la loi du 27 juillet 1884 (Loi Naquet)
Divorcé(e) ou Mariage dissous par jugement du tribunal de grande instance de (nom du tribunal et département) prononcé le (date du jugement) et transcrit sur l’acte le (date de la transcription).
Célébrationdu mariage (article 76 du 17 août 1897). (sur acte de naissance)
Marié à (nom de la commune) le (date de la célébration) avec (nom du conjoint), date de transcription de la mention avec paraphe de l’officier de l’état civil.
Légitimation (loi du 17 août 1897). (sur acte de naissance)
L’enfant du sexe M/F a été reconnu et légitimé par le mariage contracté à la mairie de (nom de la commune et département) le (date du mariage des parents) entre (nom des parents), date de transcription de la mention.
Depuis le 30 décembre 1915, les enfants naturels ne sont plus portés dans les actes de mariages.
Adoption par la nation (loi du 27 juillet 1917). (sur acte de naissance)
Adopté par la nation suivant jugement du tribunal civil de (nom du tribunal et département) en date du (date de jugement)
Pour les mineurs dont le père est décédé à la Guerre. Sans intérêt en général si ce n'est pour constater que le père est, de toute évidence, décédé avant la majoritédu probant. (si cette information était ignorée).
Déclaration de naissance (loi du 20 novembre 1919). (Si la naissance n’est pas déclarée dans les délais légaux, le tribunal d’arrondissement devra rendre un jugement. L’officier de l’état civil de la commune où l’événement a eu lieu devra le porter en marge à la date de naissance. Si le lieu de la naissance est inconnu, le tribunal compétent sera celui du requérant)
Réconciliation des époux séparés de corps (depuis 1938). (sur acte de naissance, mariage et jugement)
Les époux, après avoir été séparé de corps, ont repris volontairement la vie commune par déclaration du (date de reprise de la vie commune) devant l’officier de l’état civil (nom de l’officier) ou par acte passé le (date de l’acte) devant maître (nom du notaire) à (nom de la commune et département).
Carte d'alimentation (1941-1946). (sur acte de naissance)
(Pendant la seconde guerre mondiale pour éviter les fraudes). Carte délivrée le (date de la délivrance) à (nom de la commune et département).
Actes de décès (ordonnance du 29 mars 1945). (sur acte de naissance)
(antérieure dans certaines communes mais exceptionnellement)
Décédé le (date du décès), à (nom de la commune et département). Transcrit à (nom de la commune et département), le (date de la transcription).
Décès hors du domicile (ordonnance du 29 mars 1945). (transcrit sur les registres de la commune du dernier domicile du défunt)
Décédé le (date du décès), à (nom de la commune et département). Transcrit à (nom de la commune et département), le (date de la transcription).
Mort pour la France (ordonnance du 29 mars 1945). (sur acte de décès)
Mort pour la France, avis du Ministre de (nom du Ministre) en date de (date du décès), arrêté du (date de l’arrêté).
Adoption (21 septembre 1955). (sur acte de naissance)
Formule de l’adoption plénière : Adoption (pièces annexes n°)
Formule de l’adoption simple : Adopté, en la forme de l’adoption simple par (nom et prénom de l’adoptant) né le (date de naissance) à (nom de la commune et département). Le nom de l’adopté est désormais (nom de l’adoptant). Jugement rendu le (date du jugement) par le tribunal de (nom du tribunal et département).
Transcriptiondu jugements, désaveu de paternité (21 septembre 1955). (sur acte de naissance de l’enfant)
Par jugement (arrêt) rendu le (date du jugement) par le tribunal (cour d’appel) de (ville où siège la cour d’appel) a été déclaré(e) fils (fille) de (prénoms, nom, date et lieu de naissance de la mère) épouse de (prénoms et nom du mari) et désavoué par ce dernier. Le (date de la mention). Signé (le maire ou le greffier).
Transcription de jugements, jugement déclaratif de paternité naturelle (21 septembre 1955). (acte de naissance de l’enfant)
Par jugement (arrêt) rendu le (date du jugement) par le tribunal (cour d’appel) de (ville où siège la cour d’appel) a décidé que cet enfant est le fils (fille) de (Nom, prénoms, date et lieu de naissance de celui dont la paternité a été déclarée). Le (date de la mention). Signé (le maire ou le greffier).
Légitimation d'adoption (21 septembre 1955). (acte de naissance de l’intéressé)
Jugement déclaratif de décès (loi du 23 août 1958). (mention de l’annulation du jugement déclaratif sera faite en marge de la transcription de l’acte de naissance)
Décisions de changement de nom (depuis 1958).
Autorisé à porter le nom de (nouveau patronyme) en application du décret du (date du décret) instruction du parquet de (désignation). Le (date de la mention). Signé (le maire ou le greffier).
Naturalisation, de fancisation du nom (1958). (mention doit être faite sur les actes de l’intéressé, du conjoint et éventuellement des enfants mineurs)
Décret de naturalisation du (date du décret) rapporté le (de du rapport).
1968 répertoire civil (sur acte de naissance)
Fichier déposé au tribunal de grande instance (où a été prononcée la décision), concerne les majeurs protégés (mise sous tutelle et curatelle, mainlevée de tutelle et de curatelle). Changement de régime matrimonial.
Bien qu’il ne s’agisse pas d’une mention marginale, mais d’une mention dans le corps même de l’acte, notons que, depuis la loi du 28 octobre 1922, les actes de naissance doivent indiquer la date et le lieu de naissance des parents. Cette loi modifiait l’article 34 du Code Civil.
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