• Prendre ses informations à la source, c'est la base de la démarche de tout chercheur généalogiste ! Justement, pour bénéficier des conseils des archivistes eux mêmes, les Archives de France ont récemment pris une initiative intéressante. Sur leur site, une nouvelle rubrique réunit des fiches d'aide à la recherche et des outils mis en ligne par différents services d’archives publics français. 

    Et des fiches, il y en a aussi bien pour les débutants, que pour les généalogistes chevronnés :

    Recherches historiques :

    Faire ses premiers pas dans la recherche

    Faire l’histoire de sa famille

    Faire l’histoire d’une propriété

    Faire l’histoire d’une commune

     Faire l’histoire d’une entreprise, d’un commerce ou d’une association

     Faire l’histoire d’un navire

    Recherches administratives :

    Rechercher un texte officiel

    Établir un droit

    Attention, cette sélection ne doit pas être prise comme pouvant s'adapter telle quelle à chaque cas particulier, mais elle peut contribuer à orienter le lecteur. Ce qui est valable très précisément dans le département de la Drôme ne sera peut-être pas aussi précis dans celui de la Marne ou du Morbihan. Mais le cadre de recherche est toujours le même. Au fait, si vous êtes vraiment grand débutant, n'oubliez pas de lire la fiche Comment puis-je commencer ma généalogie en France, absente de la nouvelle rubrique, alors qu'elle y a toute sa place. Ah au fait, il existe aussi un truc qui s'appelle l'onglet Généalogie situé sur Culture.fr, le portail du ministère de la Culture. Vous y trouverez quelques conseils, cela progresse doucement, mais les généalogistes s'attendent à quelque chose de beaucoup plus étoffé... 

     

     


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  • Les tables décennales sont en libre accès sans délai !

    Vous souhaitez consulter les tables décennales de 1993 à 2002, celles de la décennie précédente ou encore celles d'il y a 30, 40, 50, 60 ou 70 ans ? Sachez que c'est possible ! Alors que les actes de l'état civil eux mêmes, ceux retraçant les naissances et mariages sont accessibles après un délai de consultation de 75 ans, les tables dressées tous les 10 ans avec les noms et prénoms et dates des actes ne sont soumises à aucun délai. Vous pouvez donc tranquillement vous rendre en mairie, au service de l'état civil et demander ces fameuses tables si utiles pour démarrer ou débloquer une généalogie. 

    Comment est-ce possible, puisque l'idée communément admise est que ces tables font partie de l'état civil et par conséquent, elles sont soumises aux mêmes délais de consultation ? La loi sur les archives de 2008 est muette sur la question. Pas une fois dans ce texte, les tables décennales ne sont mentionnées. Le décret de 1962 sur l'état civil ? Il n'en parle pas non plus et de toutes les façons, il n'est pas à jour, car il fait toujours référence au délai de 100 ans et non 75 ans, comme l'a souligné la CADA (Commission d'accès aux actes administratifs) en février dernier dans une affaire opposant un généalogiste à l'état civil d'Angers. Alors ? La solution justement été donnée par la CADA, au détour d'un "Conseil", c'est à dire une réponse à une question d'un maire qui n'avait portait d'ailleurs plus sur la réutilisation des tables décennales que sur leur communication.

    Sollicitée par le maire de Haguenau, la Commission dans sa séance du 21 décembre 2010, a conclu que les tables décennales sont librement communicables à toute personne qui en fait la demande. Selon la CADA, c'est ce qu’il résulte de la lettre de la loi : "le législateur a entendu instaurer la libre communicabilité dès leur établissement non seulement des registres de décès, mais également des tables décennales de naissance, de mariage et de décès. L’accès à ces documents administratifs s’exerce, au choix du demandeur et dans la limite des possibilités techniques de l’administration, soit par consultation gratuite sur place, soit par courrier électronique et sans frais lorsque le document est disponible sous forme électronique, soit, sous réserve que la reproduction ne nuise pas à la conservation du document, par la délivrance d’une copie sur un support identique à celui utilisé par l’administration ou compatible avec celui-ci et aux frais du demandeur, sans que ces frais puissent excéder le coût de cette reproduction et de l’envoi du document".

    Les généalogistes attentifs auront bien noté la double réponse de la CADA, à la fois sur les tables décennales et sur les registres de décès, tous deux communicables sans délai.


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  • Adresses où consulter les archives

    Pour le diocèse d’Oran
    Dominicaines de Taulignan
    La Clarté Notre Dame
    26770 TAULIGNAN
    Tél. 04 75 53 55 11

    Archives de 1880 à nos jours

    Pour le diocèse de Constantine
    Monastère des Clarisses
    16, avenue Paul Cézanne
    13090 AIX EN PROVENCE
    Tél. 04 42 23 08 17

    Pour l’Archidiocèse d’Alger
    Monastère des Clarisses
    34, rue de Brunschwick
    30000 NIMES
    Tél. 04 66 26 66 76

    Archives de 1842 à nos jours


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  • La Cour d'Appel Administrative de Bordeaux déboute NotreFamille

     

    Bonjour à toutes et à tous,

     

    La Cour d'Appel Administrative de Bordeaux vient de débouter Notre-Famille, qui avait saisi le Tribunal Administratif de Poitiers contre le Conseil Général de la Vienne, qui a refusé la réutilisation des actes numérisés en ligne aux A.D.86 par Notrefamille. Le Tribunal Administratif de Poitiers avait donné raison à Notre-Famille. Le Jugement de la Cour d'Appel Administrative de Bordeaux se trouve dans la Dropbox de Twitter. Je vais le mettre dans la journée en page «Informations» de notre site de Généalogie Familiale:

    http://www.herrou.eu/genealogie/

    Nos ancêtres ne sont pas des marchandises.

    A diffuser sur toutes les listes sur lesquelles vous êtes inscrit.

    Avec mes amitiés

    Bernard Herrou

     


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