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Vous avez accumulé un grand nombre de photos pendant vos vacances ? Transformez-les en joli diaporama qui surprendra vos amis ! Nos conseils.
Un diaporama, c'est un montage d’une série de photos mises bout à bout grâce à un logiciel spécialisé.
Pour réaliser un diaporama, il vous faudra d'abord, depuis votre appareil photo numérique, télécharger vos photos sur votre ordinateur. Ensuite, en fonction de vos besoins, déterminez le logiciel qui vous convient pour monter vos photos : Microsoft Photo Récit 3, Iphoto ou Picasa par exemple.
Aujourd'hui, ces logiciels proposent une quantité d'outils pour animer un diaporama. Vous pourrez facilement séquencer, en intercalant des pages titres, expliquer, en intégrant des légendes, ou dynamiser votre diaporama, en ajoutant toute une série d'effets entre les photos (fondu, damier, store, ou entrelacé par exemple) ou de la musique le temps du défilement.• Microsoft Photo Récit 3, l'outil simple et efficace
Accessible aux utilisateurs de PC, ce logiciel gratuit vous permet de réaliser rapidement un montage de photos. A l'ouverture du logiciel, cliquez sur « commencer un nouveau récit », puis importez vos images. Microsoft Photo Récit vous guide ensuite étape par étape dans la création de votre diaporama. Vous pourrez très facilement retoucher ou retailler vos images, ajouter différents effets de transitions amusants ou de la musique.
Le plus : la possibilité d'intégrer des commentaires audio.
• Iphoto, pour les utilisateurs de Mac
Installé sur tous les ordinateurs de la marque Apple, Iphoto est un outil très simple d'utilisation. Pour créer votre diaporama, il vous suffira, dans la barre d'outils située en bas de la fenêtre du logiciel, de cliquer sur « Créer » et de choisir « Diaporama ». Les boutons « Thèmes », « Musique » et « Réglages » vous permettront de retoucher les photos, d'ajouter une bande son ou de choisir vos effets.
Le plus : les superbes effets visuels.
• Picasa, l'outil tout terrain
Picasa est un logiciel de montage photo gratuit disponible pour les Macs et les PC. Pour réaliser un diaporama, sélectionnez, dans la photothèque du logiciel, les photos à monter et cliquez sur « Créer un film ». Comme les logiciels précédents, Picasa vous permet d'insérer de nombreux effets entre les images, d'ajouter de la musique, ou de choisir la vitesse de défilement.
Le plus : Picasa importe automatiquement les images présentes sur votre ordinateur.
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Guy Degrenne sa dernière visite de l'usine
Guy Degrenne est un industriel français, né le 3 août 1925 à Tinchebray (Orne) et décédé le 7 novembre 2006 à son domicile de Granville (Manche). Il est le fondateur du groupe industriel Guy Degrenne, fabricant renommé de couverts, seaux à champagne, plats, et autres articles culinaires en acier inoxydable.
Après des études au collège Sainte-Marie à Flers dans l'Orne, au lycée Saint-Joseph à Caen, puis à l'ESSEC, Guy Degrenne reprend la forge de son père en 1948, à Sourdeval (Manche), terroir historiquement attaché au travail du métal et à la coutellerie. C'est ici, en effet, que les « Terre-neuvas » achetaient leur couteau à poisson avant de partir pêcher dans l'Atlantique-Nord. Les « Grillous », comme on les appelait, formaient une confrérie qui sillonnait la campagne pour fabriquer et vendre des couverts en étain. Guy Degrenne, par son père, en est un des descendants.
Il rencontre le succès en lançant des couverts en acier inoxydable, dont le métal provient, dit-on, du blindage des chars détruits de la bataille de Normandie. Son ambition est de démocratiser les couverts en acier inoxydable.
En 1958, Guy Degrenne développe une activité de platerie, puis se lance, en 1963, dans les couverts haut de gamme. En 1967, il transfère une partie de ses activités dans une nouvelle usine à Vire (Calvados), toujours dans la « Vallée des alliages », et emploie 600 salariés dans une usine de 35000 m².
En 1978, il assoit définitivement sa notoriété auprès du grand public par une publicité, mettant en scène un proviseur prédisant à un jeune Degrenne, en cancre de la Communale surpris en train de dessiner des fourchettes et des couteaux dans les marges de ses cahiers d'écolier « Ce n'est pas comme cela que vous réussirez dans la vie ». Une mise en scène très réussie, quoique peu conforme à la réalité, Degrenne étant diplômé d'une grande école.
En 1987, Guy Degrenne cède son entreprise à la holding Table de France, pour ouvrir la marque à tous les arts de la table. Le spot publicitaire Guy Degrenne qui a fait sa renommée disparaît alors des écrans.
Il meurt en novembre 2006, Le Monde considérant que « sans conteste, Guy Degrenne a réussi à créer une marque qui fait désormais partie du patrimoine français ».
La fondation M. et Mme Guy Degrenne, créée sous l'égide de la Fondation de France, soutient des familles et des jeunes en détresse, en leur versant des allocations ou des bourses, ou par l'intermédiaire de projets associatifs. Elle agit plus particulièrement en Normandie. Mme Degrenne est décédée le 3 juin 2014 à 85 ans.
Article tiré de Wikipédia
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Alain vers 1914, professeur au lycée Henri IV
Alain, de son vrai nom Émile-Auguste Chartier né le 3 mars 1868 à Mortagne (Orne) décédé le 2 juin 1951 à Le Vésinet (Yvelines) est un philosophe, journaliste, essayiste et professeur de philosophie. Il est rationaliste, individualiste et critique.
L'auteur utilisa différents pseudonymes entre 1893 et 1914. Il signe « Criton » sept « Dialogues » adressés à la très universitaire Revue de métaphysique et de morale (dans laquelle il signe par ailleurs plusieurs articles de son vrai nom) ; il signe « Quart d'œil » ou encore « Philibert » ses pamphlets dans La Démocratie rouennaise, journal éphémère destiné à soutenir la campagne du député Ricard à Rouen ; enfin « Alain » pour signer différentes chroniques dans La Dépêche de Lorient (jusqu'en 1903) puis dans La Dépêche de Rouen et de Normandie de 1903 à 1914.
L'adjectif utilisé et dérivé de son nom est alinien.
Émile-Auguste Chartier est né le 3 mars 1868 à Mortagne-au-Perche de Étienne Chartier, vétérinaire et de Juliette-Clémence Chaline. Ses grands-parents maternels Pierre-Léopold Chaline et Louise-Ernestine Bigot sont des commerçants de Mortagne connus et très présents dans la vie communale. Alain a également pour cousin l’abbé Chaline, grâce à qui le sujet de la religion aura une place toute particulière dans son étude et sa réflexion philosophique. Il tient fondamentalement une grande part de son radicalisme de son père et de son grand-père.
En 1881, il entre au lycée d'Alençon où il passe cinq ans.
Se destinant d'abord à l’École polytechnique, il opte finalement pour une préparation littéraire qu'il effectue comme externe au lycée Michelet. Là, il fait la rencontre décisive de Jules Lagneau, qui l’oriente vers la philosophie.
Professeur, militant et journaliste
Après l'École normale supérieure, il est reçu à l'agrégation de philosophie puis est nommé professeur successivement aux lycées Joseph-Loth à Pontivy, Dupuy-de-Lôme à Lorient, à Rouen (lycée Corneille de 1900 à 1902) et à Paris (lycée Condorcet) puis au lycée Michelet. Il s'engage politiquement du côté républicain et radical, donnant des conférences pour soutenir la politique laïque de la République. En 1902, après l'échec du candidat Louis Ricard dont il organise la campagne à Rouen, il se retire du militantisme politique, se consacrant aux universités populaires qui se sont créées à la suite de l'Affaire Dreyfus et à l'écriture. À partir de 1903, il publie (dans La Dépêche de Rouen et de Normandie) des chroniques hebdomadaires qu'il intitule « Propos du dimanche », puis « Propos du lundi », avant de passer à la forme du Propos quotidien. Plus de 3000 de ces « Propos » paraîtront de février 1906 à septembre 1914. Devenu professeur de khâgne au lycée Henri IV en 1909, il exerce une influence profonde sur ses élèves ( Simone Weil, Raymond Aron, Georges Canguilhem, André Maurois, Julien Cracq, etc.). Alain a également enseigné à partir de 1906 au Collège Sévigné, à Paris.
Première Guerre mondiale
À l'approche de la guerre, Alain milite dans ses Propos pour la paix en Europe et refuse la perspective d'un conflit avec l'Allemagne dont il pressent qu'il serait d'une violence inédite. Lorsque la guerre est déclarée, sans renier ses idées, il devance l'appel et s'engage, fidèle à un serment prononcé en 1888 lorsque la loi de l'époque permettait aux enseignants d'être dispensés de service militaire. Acceptant le bénéfice de la dispense, il avait juré de s'engager si une guerre survenait, ne supportant pas l'idée de demeurer à l'arrière quand les « meilleurs » sont envoyés au massacre.
Brigadier au 3ème régiment d'artillerie, il refuse toutes les propositions de promotion à un grade supérieur. Le 23 mai 1916, il se broie le pied dans un rayon de roue de chariot lors d'un transport de munitions vers Verdun. Après quelques semaines d'hospitalisation et de retour infructueux au front, il est affecté pour quelques mois au service de météorologie, puis il est démobilisé en 1917.
Maladie et fin de vie
En 1936, alors qu'il est depuis longtemps atteint de crises régulières de rhumatismes qui l'immobilisent, une attaque cérébrale le condamne au fauteuil roulant. Il participe néanmoins, mais de loin, aux travaux du Comité de Vigilance des Intellectuels antifascistes, milite ardemment pour la paix, rassemble les deux volumes de Propos qu'il intitulera Convulsions de la Force et Echec de la Force, soutient un moment les efforts pacifistes de Giono, même si, partisan de toujours de la guerre défensive, il désapprouve toute idée de désarmement. Il soutient en revanche les accords de Munich, heurté par les appels à l'Union sacrée des bellicistes en France où il lui semble retrouver la volonté de censure des opinions dissidentes et pacifistes qui ont puissamment contribué au développement de la Première Guerre mondiale. Anti-fasciste convaincu, il ne semble ne pas mesurer la puissance réelle et la dimension spécifique de l'hitlérisme, considérant la France comme la puissance dominante dans le rapport de force international. Il signe en septembre 1939 le tract « Paix immédiate » du militant anarchiste Louis Lecoin. L'entrée en guerre et la débâcle sont pour lui un effondrement. Alain ne prend aucune position publique pendant la guerre, et l'on ne peut restituer son opinion qu'à travers le style heurté, lapidaire et volontiers paradoxal de son Journal. En 1940, il accepte la défaite, et ne souhaite pas la poursuite des hostilités. La collaboration pétainiste lui semble un moindre mal dans la continuité de son engagement pacifiste. Il est choqué par les mesures anti-sémites de Vichy et n'accorde qu'une confiance limitée à Pétain dont il ne soutient à aucun moment, même dans ses réflexions privées, la politique de collaboration. En 1943, il est sollicité pour apporter son patronage à la Ligue de la pensée française, de René Château, initiative qui ne semble pas s'être concrétisée.
Très affaibli, pratiquement coupé du monde et de la guerre, que même ses amis évitent d'évoquer devant lui, il connaît de 1940 à 1942 des années très sombres, au moral comme au physique, d'autant qu'il perd en 1941 son amie de cœur et fidèle collaboratrice Marie-Monique Morre-Lambelin, et en 1944 son ancien élève et son plus proche disciple Jean Prévost, tué dans le Vercors. Son Journal (1937-1950, encore largement inédit) porte néanmoins la marque de la renaissance de son activité littéraire à partir de 1943. C'est pour l'essentiel la relecture des grandes œuvres qui le ramène à l'écriture. Il rédigera encore en 1947 les Lettres à Sergio Solmi sur la philosophie de Kant ainsi que les Souvenirs sans égards, divers articles et préfaces, l'ébauche d'un Marx en 1950. Décédé en 1951, il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (division 94).
Patrimoine
Trois associations contribuent aujourd'hui à faire connaître et à diffuser son œuvre en se chargeant de la réédition et de la publication de textes inédits. L'Institut Alain est dirigé par l'administrateur littéraire de l'œuvre. L'Association des Amis d'Alain et l'Association des Amis du Musée Alain et de Mortagne (laquelle a pour centre le musée Alain de sa ville natale) perpétuent le souvenir.
Les Propos
Alain met au point à partir de 1906 le genre littéraire qui le caractérise, les « Propos ». Ce sont de courts articles, inspirés par l'actualité et les événements de la vie de tous les jours, au style concis et aux formules frappantes, qui couvrent presque tous les domaines. Cette forme appréciée du grand public a cependant pu détourner certains critiques d'une étude approfondie de son œuvre philosophique. Beaucoup de « Propos » sont parus dans la revue Libres Propos (1921-1924 et 1927-1935) fondée par un disciple d'Alain, Michel Alexandre. Certains ont été publiés, dans les années trente, dans la revue hebdomadaire L'École libératrice éditée par le Syndicat national des instituteurs.
Le but de sa philosophie est d'apprendre à réfléchir et à penser rationnellement en évitant les préjugés. Humaniste cartésien, il est un « éveilleur d'esprit », passionné de liberté, qui ne propose pas un système ou une école philosophique mais apprend à se méfier des idées toutes faites. Pour lui, la capacité de jugement que donne la perception doit être en prise directe avec la réalité du monde et non bâtie à partir d'un système théorique.
Alain perd la foi au collège sans en ressentir de crise spirituelle. Bien qu'il ne croie pas en Dieu et soit anticlérical, il respecte l'esprit de la religion. Il est même attiré par les phénomènes religieux qu'il analyse de façon très lucide.
Athéisme
Profondément athée, il critique le côté irrationnel de la croyance religieuse. Ainsi, dans Les Saisons de l'esprit, il affirme : « Le propre d'une religion est de n'être ni raisonnable ni croyable ; c'est un remède de l'imagination pour des maux d'imagination ». Il dénonce la croyance sans preuve : « Or, se croire fanatique est la source de tous les maux humains ; car on ne mesure point le croire, on s'y jette, on s'y enferme, et jusqu'à ce point extrême de folie où l'on enseigne qu'il est bon de croire aveuglément. C'est toujours religion ; et religion, par le poids même, descend à superstition ». Il pointe du doigt le manque d'humanisme des monothéismes en particulier.
Article tiré de Wikipédia
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Équipe de France (collection Jean Josset)
Armand Penverne, né le 26 novembre 1926 à Pont-Scorff (Morbihan) et décédé le 27 février 2012 à Marseille (Bouches-du-Rhône), est un footballeur international français puis entraîneur. Il joue au poste de milieu de terrain de la fin des années 1940 au début des années 1960.
Il évolue au Stade de Reims durant douze ans et compte 39 sélections en équipe de France avec qui il finit la Coupe du Monde 1958 à la troisième place.
Clubs
Armand Penverne joue à Versailles quand il est remarqué par les dirigeants du Stade de Reims. Il remporte dès sa première année au club le Championnat de France Amateur avec la réserve du club face à l'Arago d'Orléans.
Il devient titulaire au sein du Stade de Reims dès la saison suivante et il est l'un des principaux acteurs des succès du club au cours des années 1950-1960.
Une blessure le prive de la finale de la première Coupe d'Europe des clubs Champions en 1956 avec Reims. Il inscrit le but qui envoie Reims en finale de la C1 de 1959 (La Ligue des champions de l'UEFA, parfois appelée C1 et anciennement dénommée Coupe des clubs champions européens de sa création en en 1955 jusqu'en 1992, est une compétition annuelle de football organisée par l'Union des associations européennes de football (UEFA) et regroupant les meilleurs clubs du continent européen. C'est la compétition sportive interclubs la plus prestigieuse d'Europe, devant la Ligue Europa).
En 1959, il quitte le club et rejoint avec son coéquipier international René Bliard et deux espoirs du Stade de Reims, Desruisseau et Maouche, le Red Star dans le but de monter en Division 1. Une saison qui s’achève dans la confusion, le Red Star est exclu du championnat de France de D2 pour tentative de corruption.
Il signe ensuite à Limoges où il finit sa carrière à l'âge de 36 ans.
Équipe de France
Il reçoit sa première sélection en équipe de France le 5 octobre 1952 lors d'un match contre l'Allemagne (3-1).
Associé à Jean-Jacques Marcel aux postes de demi-centre, il participe à la Coupe du Monde 1954 et il est ensuite un des principaux artisans de l'épopée suédoise de l'équipe de France en 1958. Il est nommé capitaine contre l'Allemagne à la suite de la blessure de Robert Jonquet contre le Brésil.
Il garde la confiance du sélectionneur quand, passé au Red Star, il évolue en Deuxième Division à près de 33 ans. Il reçoit sa dernière sélection le 13 décembre 1959 contre l'Autriche (5-2).
Entraîneur
Il passe ses diplômes d'entraîneur et finit major de promotion.
Il réalise une carrière éphémère d'entraîneur à l'Olympique de Marseille en 1962 en succédant à Otto Gloria. L'expérience n'est pas concluante mais il reste dans la région marseillaise comme entraineur-joueur au club de La Ciotat puis en tant que représentant pour une marque de sport.
Article tiré de Wikipédia
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