• Une fresque éphémère géante dans la Baie des TrépassésLa fresque a été réalisée sur le sable de la Baie des Trépassés. | DR

     

    Pour l'apercevoir, il fallait être au bon endroit au bon moment. Samedi 13 août 2016, une fresque géante a été réalisée sur le sable dans la Baie des Trépassés, entre la pointe du Van et la pointe du Raz (Finistère). Une œuvre qui a disparu sitôt la marée remontée.

    Cette œuvre a pu être photographiée depuis les airs par l'hélicoptère Dragon 29 de la Sécurité civile, de retour d'une mission de secours.

     

    Une fresque éphémère géante dans la Baie des Trépassés

    Dimanche matin, après la marée, la fresque avait disparu. | DR

     

    La marée n'a eu, hélas, pas beaucoup de considération pour ce colossal travail d'artiste : dimanche matin, la fresque avait disparu.

    Article paru dans Ouest-France 


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  • La mort de Jean Jan

     

    Texte recueilli par l'Abbé François Cadic

    Publié dans "La Paroisse Bretonne" en juin 1915

     



    "Marv Jean Jan", chanté par M. Dréanic de Bieuzy et par Melle Marie Le Clainche de Melrand,

    Notée par Louis Lorcy

    Source : "La Paroisse Bretonne", juin 1915

     

    Brezhonneg

    Marv Jean JAN [1]

     

    1. Da ouel Zant-Yann, deiz evit deiz,

    Ha jandarmed Baod da vale

    Direitou, lan la ha dira la

    Direitou, lan la, lan de ri de.

     

    2. Ha jandarmed Baod da vale

    Ha re Pondi ha re Ploue.

     

    3. Ha re Pondi ha re Ploue

    Ha da velrand a zont a're

     

    4. Ha da Velrand a zont a're

    E di Saoz bras a Gerle [2]

     

    5. Barzh e Kerle pa erruent

    Boñjour ha demat a larent:

     

    6. - Boñjour d'eoc'h, tudoù er ger-mañ!

    Men ma ho Chouaned dre-mañ?"

     

    7. Gwragez Kerle ha re Talhoet,

    Men ema aet ho Chouaned?

     

    8. Men ema dre-mañ ar Chouan

    Glaod Talhoet, peotramant Jean Jan?.

     

    9. - Tri miz hanter a zo paseet

    N'eus ket gwelet chouan ebed.

     

    10. - Gwragez Kerle, gaou a larit:

    Jean Jan zo ganeoc'h ha Glaod Talhouet. –

     

    11. Fañchon Ar Saoz, ha pa glevas

    An hent d'an-diaz a zevalas.

     

    12. Loj ar Chouanted p'erruas [3]

    D'ec'h ami Jean hi a laras:

     

    13. - M'ami Jean Jan 'n em saveteit:

    Erru eo ar Sañkuloted.

     

    14. Emaon o paouez komz ganto

    Emaint er penn-c'her e Kerle.

     

    15. - Fañchon Ar Saoz, kerzhit endro

    P'am-bo hoar, m'ho rekompañso. –

     

    16. Diouzhtu oa bet rekompañset

    Gant pemp pe c'hwec'h a jañdarmed

     

    17. N'he-doa ket graet tregont pas

    P'he-doa resevet irin glas:

     

    18. Jean Jan a gouezhas war e hed

    E gorf treuzet gant ur boled.

     

    19. - M'ami Jean Jan a zo lazhet

    Dre ur vandenn Sañkuloted.

     

    20. - Fañchon Ar Saoz na chifit ket,

    Evidoc'h-c'hwi vo remeded. - [4]

     

    21. Ha Fañchon Ar Saoz da Bondi

    N ami Jean Jan er c'harr ganti

     

    22. Da ouel Zant Yann, deiz evit deiz

    Jean Jan a gollas a vuhez.

     

    23. Jean Jan a gaos ma oa ur brav

    Zo interet e Zant Telio.

     

    24. Gwardet o-deus e relegoù

    Vit froteiñ o chapeledoù. [5]

     

    Transcrit par Christian Souchon

     

    Français

    La mort de Jean JAN [1]

     

    1. Est-ce la Saint Jean que l'on fête?

    Tous les gendarmes sont ici!

    Direitou, lan la ha dira la

    Direitou, lan la, lan de ri de.

     

    2. Ceux de Baud viennent en tête

    Suivis de ceux de Pontivy.

     

    3. Voilà ceux de Plouay qui passent:

    Tous ils retournent à Melrand.

     

    4. Ils sont, pour commencer leur chasse,

    Entrés chez Le Saux à présent. [2]

     

    5. A Kerlay, franchissant la porte

    Ils ont dit bonjour, poliment:

     

    6. Puis ont crié d'une voix forte:

    - Nous direz-vous où sont vos Chouans!"

     

    7. Femmes de Talhouët et vous, femmes

    De Kerlay: où sont vos Chouans?

     

    8. Où sont cachés vos Chouans, Mesdames,

    Claude Talhouët et Jean Jan?.

     

    9. - Il y a trois mois et trois semaines

    Qu'on ne les a plus vus ici.

     

    10. - De mentir est-ce bien la peine?

    Ils sont là tous deux, je vous dis. –

     

    11. Les entendant, Fanchon Le Sausse

    Prend le chemin en contrebas.

     

    12. Les Chouans se gitaient dans une fosse. [3]

    A son cher Jean elle cria:

     

    13. - O Jean, sauvez-vous au plus vite:

    Les Sans-culottes sont tout près.

     

    14. Je leur ai parlé. Ils visitent

    La grande maison de Kerlé.

     

    15. - Rentre vite, Fanchon que j'aime,

    Je te revaudrai ça, crois-moi! –

     

    16. La récompense à l'instant même

    Arriva: cinq ou six soldats.

     

    17. De trente pas elle dévale,

    Mais un "pruneau" l'atteint encore.

     

    18. Jean Jan de tout son long s'affale

    Une balle à travers le corps.

     

    19. - Mon ami Jean Jan, j'en suis sûre

    Les Sans-culottes l'ont tué.

     

    20. - Fanchon, du calme, ta blessure

    Est de celles qu'on peut soigner. - [4]

     

    21. A Pontivy, la brave femme

    Transporte le corps de Jean Jan.

     

    22. De son cher Jean qui rendit l'âme

    A la Saint-Jean précisément.

     

    23. Jean Jan, cet homme magnifique,

    A Saint-Thuriau fut enterré.

     

    24. On y conserve ses reliques

    Pour y frotter les chapelets. [5]

     

    Traduction Christian Souchon (c) 2013

     

     

     

    Notes :

     

    [1] Jean Jan (1772 - 1798) avait été séminariste (kloarek) à Vannes avant la Révolution et voulait devenir prêtre. Devenu, dans l'armée chouanne, l'un des lieutenants de Georges Cadoudal, avec lequel il avait participé au débarquement de Quiberon en 1795, il s'était fiancé à une héritière (minourez), Françoise Le Saux (Le Sausse, 1770 - 1858), dont le père, laboureur au hameau de Kerlay en Melrand était, lui aussi, un chouan convaincu et l'oncle, Guillaume, un prêtre réfractaire qui célébrait la messe en cachette.

    [2] Le hameau de Kerlay était à une centaine de mètres du Blavet sur la colline de Saint Rivalain, le long de la route de Melrand à Quistinic. Le village natal de Jean Jan, Jugon dans la commune de Baud, où vivait sa mère, n'était pas loin, non plus que celui où demeurait son héroïque compagnon, et qui servait à le désigner: Claude Lorcy, dit Talhouët.

    [3] La cabane (loge) des chouans était dissimulée en pleins champs sous une petite chênaie derrière un fossé d'où l'on pouvait observer le Blavet. Jean Jan y séjournait avec Claude Lorcy, surnommé aussi l"'Invincible", et trois autres compagnons, ce jour de la St-Jean, 24 juin 1798. Il s'apprêtait à rejoindre Georges Cadoudal en Angleterre quand il fut surpris par l'arrivée d'une colonne Républicaine de Pontivy composée de 23 hommes, que l'on n'attendait pas un jour de fête.

    [4] Les deux hommes furent tués en défendant âprement leur vie. Françoise Le Saux fut grièvement blessée à la cuisse. Un soldat avait bandé sa blessure et arrêté l'hémorragie. Elle resta boiteuse le reste de sa (longue) vie

    [5] En réalité, si la dépouille de Jean Jan a bien été conduite à Pontivy, c'est pour y être exposée par les Républicains au titre de la guerre psychologique. On ignore où il est enterré. C'est le corps de Claude Lorcy qui est inhumé dans la chapelle de Saint Thuriau à Saint-Barthélemy. Mais, comme l'indiquent les deux couplets qui furent ajoutés à la complainte, les bonnes gens avaient fini par se convaincre que ces ossements étaient ceux de Jan Jean auxquels on prêtait une vertu miraculeuse.

    Un calvaire fut édifié là où les deux hommes sont tombés (cf. illustration).

     

    (Source: "La Paroisse Bretonne" et Wikipédia") 


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  • L’Orne berceau de la première moto

     

    Le premier deux-roues motorisé de l’histoire à des racines ornaises. Propulsé par l’énergie vapeur, il ne pétaradait pas, mais sa sortie a fait grand bruit dans ce dernier quart du XIXème siècle foisonnant d’inventions. Cette première moto de l’histoire a été imaginé par un Ornais, le génial Louis-Guillaume Perreaux. Son prototype, son histoire et la vie de son inventeur font l’objet d’une exposition jusqu’au 2 octobre 2016, à l’Hôtel du Département d’Alençon.

    Un chrono inouï pour l’époque

    La machine pouvait filer à 35 km/h en pointe. La vitesse d’un cheval au galop. Soigneusement conservée au Musée du Domaine départemental de Sceaux, la première moto de l’histoire viendra passer tout l’été à Alençon. On pourra l’admirer dans le Hall Lyautey de l’Hôtel du Département, siège du Conseil Général de l’Orne.

    La présentation de cet engin d’exception sera le clou d’une exposition retraçant non seulement son histoire, mais également le parcours exceptionnel du cerveau qui l’imagina, l’inventeur ornais  Louis-Guillaume Perreaux.

    À l’initiative du Conseil départemental, l’exposition « Perreaux, l’Ornais qui inventa la moto » rend ainsi hommage au père de cet engin révolutionnaire, dont on fête cette année le bicentenaire de la naissance de cet ingénieur-mécanicien prolifique, né en 1816 dans le petit village d'Almenêches près d’Argentan. « Géo Trouvetou » précoce, il n’a cessé de créer, d’améliorer, de mettre au point, à une époque où le bouillonnement artistique et technique était permanent.

    Canne-fusil et sous-marin

    L’exposition permet d’abord de mesurer la contribution de Louis-Guillaume Perreaux à la révolution industrielle. On y apprend comment ce fils d’un modeste artisan du village se tailla une renommée dans les plus hautes sphères techniques et intellectuelles parisiennes. On y mesure son attachement indéfectible à Almenêches et à son département d’origine (il signait ses travaux de la mention « L-G Perreaux de l’Orne »). On y découvre qu’avant de mettre au point son vélocipède à vapeur (brevet en 1871), cette intelligence hors normes à largement contribué à la déferlante d’innovations de l’époque.

    On lui doit une canne-fusil créée à l’âge de 18 ans, un bateau sous-marin à une époque où personne n’y croyait, une incroyable machine à diviser le millimètre en 1500 parties égales ou le canon multi-charge à longue portée.

    Dans les virages de l’Histoire

    Dix de ses inventions les plus marquantes seront ainsi détaillées dans l’exposition, au fil d’une galerie chronologique. Petit voyage dans l’histoire avant le clou : la première moto de l’histoire exposée pour de vrai, avec son bois, son métal, son cuir et ce moteur à vapeur si compact pour l’époque, logé sous la selle, d’une puissance d’1/4 de cheval, le tiers de celle du Vélo solex.

    Le chemin vers sa mise au point n’aura pas été sans ornière, ça aussi l’exposition le raconte. Optimisée alors que la Prusse envahissait gaillardement la France, brevetée au lendemain des massacres de la Commune de Paris, l’ancêtre porte encore fièrement ses 61 kilos, une selle à 108 cm du sol et une silhouette incomparable.

    En marge de cette saga Perreaux, l’exposition valorisera également quelques illustrations contemporaines de la moto dans l’Orne : motards de renom, entreprises, circuits touristiques taillés pour les deux roues et activités de Rétro-Moto Club Alençonnais.

     

    Exposition « Perreaux, l’Ornais qui inventa la moto »

    Jusqu’au 2 octobre, à Alençon, Hôtel du département, 27 boulevard de Strasbourg

    Ouverture du lundi au vendredi de 9h à 18h, les dimanches de 14h30 à 18h

    Renseignements : 02.33.81.60.00 ou Infos sur www.orne.fr 


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  • Forum de Généalogie – Saint Nazaire (44)

     

    Le 7ème Forum de Généalogie, organisé par l’Association Nazairienne de Généalogie se tiendra à St Nazaire les 3 et 4 septembre.

    Pendant 2 jours, profitez de la présence de nombreuses associations, et professionnels de la généalogie, parmi lesquels :

    Les Associations Généalogiques : Généalogie en Corrèze ; A.Gen.A (Angers) ; AGV (Vertou) ; CGLA (Nantes) ; Mémoire Vivante de Fégréac ; Cercle Généalogique PTT ; SLA Cholet ; CGV (Vendée) ; La Pierre Chaude Saint Joachim
    Cousins de la Marquise ; Family Search ; Association Corsaires ; Le Fil d’Ariane ; Cercle de généalogie de la Mayenne ; Histoire et Généalogie Grand Fougeray ; Nau (famille) ; Loiret Généalogique ; CGSB (Morbihan)

    Les professionnels de la généalogie : Passion-Généalogie (arbres généalogiques) ; Liliane HIERRO (généalogiste professionnelle spécialisée sur la Belgique et le Luxembourg) ; Généaprime (impressions d’arbres personnalisés et librairie généalogique) ; Généatique (Logiciels de généalogie) ; Archives & Culture (maison d’édition spécialisée dans la généalogie) ; Généalogie.com

    Autres exposants : Vincent Razer (cartes postales anciennes et livres anciens) ; Mr Cochard (vieux journaux) ; Mme Cabon( écrivain ) ; Mme Goulletquer Psycho-généalogie

    Détails :

    Début : 3 septembre  10:00

    Fin : 4 septembre  18:00

    Prix : Gratuit

    Organisateur : Association Nazairienne de Généalogie 

    Site Web : http://angenea.fr/ 

    Lieu : Salle Jacques Brel avenue de Saint-Hubert Saint Nazaire, 44600 France


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