• Drôle de prénom associé au nom

     

    Quand un prénom associé à un nom fait gag, il est légitime de se demander si les parents ont réfléchi avant de choisir comment appeler leur enfant.

    Quand l’aventure se passe il y a plusieurs siècles, on peut s’interroger sur la validité du jeu de mots à l’époque.

    Enfin, quand le prénom est celui du parrain ou de la marraine, il était peut-être impossible, pour des raisons « diplomatiques » d’en proposer un autre…

    Que dire de Monsieur Pioche qui choisit en 1666 Bonne Viard pour être marraine de sa fille et donner ainsi naissance à une Bonne Pioche ?

    Lu sur le blog de Pierre-Valéry Archassal


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  • L'auteur de la pétition : « Mise en ligne des archives du Jura attendue par tous les généalogistes depuis 2014 » m'a envoyé  ce message. 

    Je fais suivre

    Bonjour à toutes et à tous,  

    Vous avez signé la pétition : Mise en ligne des archives du Jura attendue par tous les généalogistes depuis 2014 

     

    Officiellement, les associations généalogiques du Jura ne signeront pas cette pétition pour préserver leur accès aux AD JURA. J'ai reçu un courriel en ce sens.

     

    Dans cette affaire, il y a des intérêts divers et variés, pas toujours en faveur de nous autres Citoyens.

     

    Merci de bien vouloir continuer à défendre notre cause en la faisant connaitre autour de vous.

     

    Bien cordialement.  

    Christine 


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  • Le retour de la généalogie à la télé !


     C'est un événement comme on en vit trop rarement chez les amateurs de généalogie : une émission de télé entièrement consacrée à notre passion !

    Vous vous en souvenez peut-être, l'émission "Retour aux sources", diffusée en 2010, avait déjà fait le plein de téléspectateurs. France 2 a choisi de relancer son émission... et c'est pour mardi prochain, 28 juin. 

    Le principe de “Retour aux sources” est très simple : nous suivons les pérégrinations généalogiques d’une personnalité à la recherche de ses ancêtres. Qu’elle se déplace dans un dépôt d’archives ou sur les lieux où ont vécu ses ancêtres, nous partageons ses émotions, ses surprises et les rencontres qu’elle va faire, qu’elles soient situées dans le passé où bien ancrées dans le présent.

    Relier la petite Histoire, celle d’un homme du XXIe siècle, à la grande Histoire, à l’aide de quelques rappels historiques et pour mieux comprendre le devenir des familles, voilà le pari réussi par “Retour aux sources”, avec brio et intelligence !

    Généanet ne pouvait passer à côté d’un tel événement qui ne pourra que susciter, nous l’espérons, de nouvelles vocations, en donnant envie à chaque téléspectateur de découvrir ses racines. C’est pourquoi nous sommes heureux que Généanet soit partenaire de cette émission que nous vous encourageons à regarder.

     

    Le retour de la généalogie à la télé !
     

    Après Vincent Perez et Clémentine Célarié en 2010, c’est au tour de François Berléand, le comédien bien connu, de se plonger dans la recherche de ses origines familiales. Il sera accompagné pour l’occasion par Marie Drucker.

     

    L’acteur souhaite retrouver ses origines du côté de son père, juif ayant fui la Russie avec ses parents, originaires de Moldavie et d’Ukraine. Et, s’il a bien connu sa grand-mère, surnommé Babouchka, il n’a jamais connu son grand-père, dont il ne connaît même pas le visage en l’absence de photo.

    Un moment de sa vie l’a marqué : lorsque, jeune adulte, François Berléand annonce à son père son désir de devenir comédien, celui-ci lui répond : «Tu reprends le flambeau, ton grand-père était metteur en scène de théâtre, et ta grand-mère était comédienne». Mais malgré ses questions, il n’a jamais pu en savoir plus. Quarante ans plus tard, il va enfin pouvoir éclaircir ce mystère qui, comme il l’avoue, le “trouble énormément”.

    Nous avons pu visionner cette émission : elle correspond bien à l’idée que nous nous faisons de la généalogie, en ne se contentant pas d’aligner des noms et des dates, mais bien en s’attachant à reconstituer la vie des personnes qui nous ont précédées. Nous ne doutons pas qu’elle suscitera chez de nombreuses personnes l’envie de “se lancer”, qu’elles sachent alors que Généanet et sa communauté seront là pour les accompagner. 


    “Retour aux sources” sera diffusé sur France 2 mardi prochain, 28 juin, à 22h50. Tous à vos écrans !
     

    Article paru sur Généanet 


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  • Un AlençOrnais méconnu
     Ce général, bien connu à l’hôpital, a pourtant vécu 45 ans à Alençon. 

     

    Ce général a servi sous Bonaparte et s'est révélé un bienfaiteur de l'hôpital d'Alençon.

    « Si le militaire Cavalier a bien servi la France, il n’en a guère été récompensé (…) En revanche, le civil Cavalier a su gagner l’estime et le respect de ses concitoyens par les services désintéressés qu’il leur a rendus ».

    Ainsi parle Yves Roth dans un long article consacré à ce général Bulletin de la SHAO, Société Historique et Archéologique de l’Orne, décembre 2014.

    Né en 1772 dans les Cévennes, Jacques Cavalier a fait partie de l’expédition en Égypte, sous les ordres de Bonaparte, comme les Ornais Bertre, Conté et Desgenettes, respectivement savants et médecin. En 1798, il y formera le « régiment des Dromadaires », comptant près d’un demi-millier de soldats.

    Patron des gendarmes 

    En septembre 1801, il débarque à Alençon, où doit résider celui qui vient d’être nommé chef de la troisième légion de gendarmerie, qui regroupe quatre départements (Orne, Sarthe, Mayenne et Eure-et-Loir).

    À Alençon, il habitera successivement à diverses adresses, notamment à l’actuel 48 rue Balzac, mais il résidera également au château de Glatigny à Cuissai, en bordure de la route qui mène à Livaie.

    Yves Roth rapporte que Cavalier eut du travail, la région étant « peu sûre ». Exemple en 1804. La maison de M. de Badoire à Damigny était la cible de brigands. Informé, Cavalier plaça des gendarmes en embuscade : les six pillards furent tués ou arrêtés.

    Cavalier prit deux fois sa retraite : en 1816, avant d’être rappelé en 1830 pour devenir patron de la gendarmerie de l’Orne, puis en 1834 quand il quitta ses fonctions, malgré les regrets des notables de l’époque.

    Investi à l’hôpital 

    Disponible, Cavalier devient alors conseiller municipal d’Alençon. Yves Roth évoque longuement son travail « intense ». On lui doit (entre autres) la création du square de La Sicotière, au pied nord de l’hôtel de ville, puisqu’il s’opposa à la vente de ce terrain.

    Parmi les sujets d’occupation de celui qui fut également conseiller d’arrondissement et conseiller général : l’hôpital. Et pour bien assumer sa tâche de surveillance des travaux, il démissionne du conseil municipal. Cavalier ne veut donc pas cumuler les mandats. Mais « on » le fera revenir sur sa décision.

    Interdit de cimetière 

    Sur le plan privé, il se dit que Cavalier, franc-maçon, était « un étalon homme à femmes » et qu’il aurait eu de nombreux enfants naturels. Doit-on évoquer cela sous la rubrique « Comme son nom l’indique » ?

    En tout cas, il eut une fille légitime, Adèle, née sen 1803 à Alençon, épouse de l’avocat Jahan de Lislet, décédée au château de Glatigny en 1896, peu après avoir fondé les Petites Sœurs des Pauvres à Alençon.

    Décédé en 1846 dans son hôtel de la rue Balzac (Quelques jours après son décès, son nom fut donné à la cour d’honneur de l’hôpital, côté rue de Sarthe), Cavalier fut inhumé dans le parc du château de Glatigny : « protestant, on lui refusa l’accès du cimetière ». C’est à la fin du XIXe siècle qu’une chapelle fut édifiée dans le cimetière et que le corps du général y fut rapatrié.

    Une sépulture restaurée par le Souvenir français, et qui a été le théâtre d’une cérémonie à la mémoire d’un Ornais d’adoption méconnu, le jeudi 26 mai.

    Article paru dans L’Orne-Hebdo


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