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1. Mes ancêtres sont si difficiles à trouver. Ils doivent être dans un programme de protection des témoins !
2. Généalogiste, la seule personne qui aiment lire les avis de décès.
3. Ça y est ! Mon arbre généalogique est fini !. Jamais un généalogiste ne vous dira ceci.
4. Généalogiste, celui qui dérange les morts et irrite les vivants.
5. Le généalogiste aime jouer à cache-cache : ils se cachent et… nous cherchons !
6. Je ne suis pas bloqué, je suis mis à l’épreuve par mes ancêtres.
7. Généallergie : une maladie contagieuse, qui est incurable.
8. Généalogie : la réponse à une question mène à deux autres questions !
9. Généalogiste, celui pour qui les cimetières sont des fermes d’ancêtres.
10. Généalogiste, celui qui appelle sa grand-mère pour lui demander de raconter sa nuit de noces.
11. Généalogiste, celui qui s’intéresse plus à ce qui est arrivé en 1816 qu’à ce qui se passe aujourd'hui en 2016.
12. Peu importe vos enfants, savez-vous où votre arrière-arrière-grand-père est né ?
13. ‘Seul un généalogiste considère qu’aller en arrière est un progrès.
14. Avant j’avais beaucoup de temps libre... et puis j’ai découvert la généalogie.
15. Généalogiste, celui qui collectionne les parents morts.
16. Un collectionneur est difficile à vivre, mais fait un ancêtre intéressant.
17. Je veux TOUS les trouver ! Jusqu'à présent, j'en ai seulement quelques milliers.
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Je vous annonce mon nouveau blog concernant les petites plaques métalliques qui recouvrent certaines bouteilles, bières, champagne et crémant, etc…
Voici le lien pour y accéder : http://la-placomusophilie.eklablog.com
La Placomusophilie a pris un essor extraordinaire ces dernières années. Au début, tout le monde se réjouissait que notre collection soit enfin connue et reconnue car plus de collectionneurs égal plus d'échanges en principe. Sans parler d'Internet qui nous permet désormais d'échanger facilement.
C’est pour cela que je crée ce blog pour me permettre de faire des échanges.
Comme pour les sites et blogs, il faut s’inscrire à la Newletter pour être tenu au courant des nouvelles pages.
Attention, l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération
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Dès le début du XVIIIème siècle, la Bretagne se préoccupe de questions d'hygiène, en interdisant les sépultures dans les églises, puis, plus tard, en transférant les cimetières hors des agglomérations. En avance de plusieurs décennies sur l'ensemble du royaume de France.
L'inhumation dans les églises remonte au haut Moyen Âge. Réservée, à l'origine, au haut clergé, elle fut ensuite accordée aux nobles, fondateurs de l'église. Puis des paroissiens, bienfaiteurs de l'église, obtiennent la possibilité d'avoir une tombe familiale. La sépulture dans l'église, en Bretagne, progressa dans la première moitié du XVIIe siècle. Bientôt on constata l'accumulation de cadavres dans un espace limité. À Landuvez, quatre-vingt-deux tombes étaient dans l'église. On construisit alors des ossuaires dans les enclos paroissiaux pour recueillir les ossements ; et quand ils furent remplis, on transféra les restes dans une fosse au cimetière. Mais la tradition restait d'ensevelir les nouveaux cadavres dans l'église. La sépulture au cimetière entourant l'église paroissiale était gratuite. Là aussi, on recherchait les meilleures places, se situant contre l'église et près de la croix, présence obligatoire au milieu du champ des morts.
Les évêchés interviennent
En 1710, le diocèse de Quimper prescrit : « Nous voulons que l'on accorde gratuitement la sépulture dans les cimetières ; et conformément aux arrêts du Parlement, nous défendons à tous recteurs, curés et prêtres d'inhumer aucune personne dans les églises, à la réserve de ceux qui y ont leur enfeu ». Le diocèse de Saint-Brieuc, en 1723, va dans le même sens : les recteurs « porteront leurs paroissiens à se soumettre aux arrêts qui ordonnent que les enterrements se fassent dans les cimetières et les y engageront encore plus par leur exemple que par leurs paroles, en choisissant eux-mêmes leur sépulture dans les cimetières ». Les cimetières étaient une place publique, un lieu où se rejoignaient le profane et le sacré, avec interdiction « que les merciers soient dans les cimetières, qu'on y expose ou vende des fruits ou marchandises, qu'on y mette aucun meuble profane, que l'on y tienne des audiences, que l'on étende dans les cimetières des linges pour sécher et qu'on y sème aucun grain ». (Quimper 1710).
Les arrêts du Parlement de Bretagne
Dès le XVIIe siècle, le Parlement de Bretagne intervient. Le 19 août 1689, il s'inquiète : « La plupart des fidèles sont portés à désirer être inhumés dans les églises et au lieu de contribuer à les entretenir et orner, ils les rendent non seulement malpropres, mais ils en ruinent le pavé d'une telle sorte qu'il en coûte beaucoup pour le réparer ». L'argumentation en faveur de l'enterrement au cimetière est matérielle : le dallage dans l'église est sans cesse démonté et remis inégalement. Le recteur d'Audierne, lors d'un sermon le 10 mars 1658, avait regretté le « défaut d'aplanissement des pierres tombales ». Par contre, l'arrêt daté du 16 août 1719, qui interdit l'enterrement dans les églises, s'appuie sur des arguments nouveaux : « Les maladies contagieuses qui sont dans cette ville (Rennes) font tous les jours mourir quantité de personnes qu'on enterre dans les églises ; ce qui peut augmenter la contagion, le remuement des terres infectées par les corps-morts répandant une exhalaison très dangereuse ». Le Parlement de Bretagne était en avance dans la lutte contre les épidémies, par rapport au Parlement de Paris, qui commanda une enquête aux médecins à ce sujet en 1737, et au Parlement de Toulouse qui rendit un arrêt le 3 septembre 1774 contre la pratique des enterrements dans les églises. Un arrêt de Parlement de Bretagne du 2 octobre 1741 rappelle l'interdiction d'inhumer dans les églises et les chapelles, au moment où une épidémie de dysenterie provoque quatre-vingt mille décès dans la province.
Contre les odeurs : résine, soufre et chaux
En 1738, le recteur René Calloc'h, de Gouézec, se plaignait des « inhumations à une si petite profondeur, en se servant pour pierre tombale de dalles d'ardoise, d'une faible épaisseur, si bien que les exhalaisons mortelles se répandaient dans l'église et allaient jusqu'à ternir les dorures du retable ». On est obligé de brûler de la résine et du soufre avant les offices dans l'église de Kerlouan, près de Lesneven, en 1776, tant les odeurs de putréfaction remontaient dans l'église. Le 16 février 1782, la communauté de Quimper décide que dans les cas d'inhumation dans les églises, il sera répandu de la chaux. Les résistances se manifestent, notamment dans le Léon. À Cléder, en 1759, le corps de Marie Guerer est inhumé dans la chapelle du Rosaire, par le mari du beau-frère, alors que les prêtres chantent devant sa tombe creusée dans le cimetière. Des incidents éclatent entre le clergé et les paroissiens à Plounéour-Trez en 1759 et 1765. Pourtant, des personnalités de Plouescat veulent donner l'exemple : en 1774 le Sieur de Kerroch'ic se fait enterrer dans le cimetière, de même, en 1747, le recteur Yves Gallou. Des peines d'amende allant jusqu'à vingt livres sont requises par le Parlement en 1754. Ce n'est qu'à la fin juin 1758 que tous les enterrements se font dans le cimetière à Plouescat. Cependant, le 25 novembre 1762, le corps d'Yves Postec est inhumé dans la nef de l'église par sa famille, malgré l'intervention du Recteur. Les autorités de justice font procéder à l'exhumation de son corps le 23 décembre, pour le faire enterrer dans le cimetière. À Cléder, la résistance demeura jusqu'en 1765.
L'extension des cimetières
L'édit royal du 10 mars 1776 prescrit le transfert extra-muros des cimetières urbains, car la crainte de la contagion persistait, les inhumations se faisant à faible profondeur (0,60 à 0,80 m à Crozon). Parfois les cadavres, dans les cimetières intra-muros, les Cordeliers et Saint-Nicolas à Quimper par exemple, apparaissaient lors de grandes pluies. En 1782, sont créés, à Rennes, des cimetières extérieurs. À Plouescat, en 1818, un cimetière communal est implanté à l'extérieur de la localité, près de la chapelle du Calvaire. À Morlaix, suite à la saturation du cimetière Sainte-Marthe, est choisi un nouveau site à Coatserho, en février 1794 et, le 19 mars 1821, celui qui est devenu le cimetière Saint-Charles.
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Le mode de désignation des maires des communes en France n’a pas toujours été similaire à ce qu'il est aujourd'hui.
Origine
La naissance de la commune en tant que telle remonte au XIème siècle. Puis, au XIIème siècle, le maire fait son apparition. En effet, dès lors que la commune était reconnue juridiquement et politiquement, il lui restait à se doter de représentant. Selon l’époque et les lieux, on parlera de pairs, d’échevins ou de conseillers.
Le mot maire trouve son origine dans le polyptyque d’Irminion, ouvrage de droit d’un abbé de Saint-Germain-des-Prés au IXème siècle. Il emploie le mot maior quand il parle du représentant du domaine : c’est celui qui administre le village pour le compte du seigneur.
Ancien Régime
Mise à mal par l'effondrement des économies et des structures rurales causé par la guerre de Cent Ans, l'institution se développe après celle-ci pour répondre au besoin d'administrer de nouveau les campagnes pour le compte de propriétaires non-résidents. À la fin du XVe siècle, les maires achètent leur charge pour deux ans. Souvent, celle-ci revient par intermittence aux mêmes plus importants censitaires. L'institution décline avec le développement et la spécialisation des compétences de l'administration royale, la prévôté (juge, prévôt, lieutenant, procureur fiscal, greffier, huissier), ce avant même le début des guerres de religion.
Par l'édit royal de 1692 les fonctions de magistrats élus sont supprimées et, dans la plupart des villes sont créés un office de maire et des offices d'assesseurs en remplacement des syndics choisis par les assemblées d'habitants. La vente des nouveaux offices permet de renflouer les caisses de l'État. Des édits de 1764 et 1765 tentent de briser ce système arbitraire en proposant un maire choisi par le roi sur proposition de trois candidats. L'administration municipale reste sous le contrôle de l'intendant général jusqu'à la Révolution française.
De 1789 à 1799 : Révolution française, Première République, Directoire
Les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligible, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.
Avec Thermidor (juillet 1794), la constitution instaurée le 22 août 1795 (5 fructidor), met en place les municipalités cantonales. Chaque commune élit dorénavant un agent municipal qui participe à l'administration de la municipalité cantonale. L'agent municipal passe sous l’autorité des « présidents des municipalités cantonales ».
De 1799 à 1848 : Consulat, Premier Empire, Restauration, Monarchie de juillet
La constitution du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799) revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants, par le Premier Consul pour les autres.
Avec la loi municipale du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800), l’appellation de maire revient, qui remplace celle d’agent municipal.
À compter du 2 pluviôse an IX (22 janvier 1801) le maire est chargé seul de l’administration de la commune et les conseillers ne sont consultés que lorsqu’il le juge utile. Le maire exerce ce pouvoir absolu jusqu’en 1867.
La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.
Du 3 juillet 1848 à 1851 : Seconde République
Les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6000 habitants. Les maires des chefs-lieux d'arrondissement, de département et les villes de 10000 habitants et plus, continuent d'être nommés par le préfet.
De 1851 à 1871 : Second Empire
Les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.
De 1871 à aujourd'hui
Dans un premier temps, le système napoléonien est conservé avec des modifications opportunistes.
Les maires sont élus par le conseil municipal. Pour les chefs-lieux (du département au canton) et les villes de plus de 20 000 habitants, le maire reste nommé par le préfet. Cette situation permet au personnel politique de procéder à des révocations en masse dans la perspective d'élections nationales.
C'est le 5 avril 1884 qu'une loi sur l’organisation municipale (encore en vigueur) est promulguée ; elle établit le principe de l'élection du maire et des adjoints par le conseil municipal, quelle que soit l'importance de la commune (sauf pour Paris). Elle fixe le mandat à quatre ans.
La loi du 10 avril 1929 porte de quatre à six ans la durée du mandat des conseillers municipaux, et donc des maires.
Sous Vichy, les maires des communes de plus de 10 000 habitants sont nommés par le gouvernement, ceux des communes de 2000 à 10 000 habitants, par le préfet. Les maires des communes de moins de 2000 habitants sont élus par le conseil municipal.
À Paris, le maire est élu à partir de 1977.
Alsace
En Alsace de 1871 à 1918, annexé au IIème Reich allemand, les maires sont nommés pour 6 ans par le président du district (Bezirkspräsident), qui est l'équivalent du préfet.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Alsace étant rattaché au IIIème Reich allemand, les maires des villages, issus de la communauté villageoise sont nommés par le commissaire de l'arrondissement (Landkommissar des Kreises) qui est plutôt un administratif. Ceux des grandes villes, investis par le parti national-socialiste (NSDAP), sont généralement des Allemands et dépendent directement du gauleiter ou chef du Parti pour la région d'Alsace.
Records
- Le maire le plus âgé
Charles Edmond Mathis (Ehuns Haute-Saône)), serait le maire ayant été en fonctions à l’âge le plus avancé, 101 ans, élu plusieurs fois, il totalise 72 ans de mandat de maire, dont la majeure partie en tant que député-maire.
Louis Philipon (Juvigny Aisne) serait le deuxième maire ayant été en fonctions à l’âge le plus avancé, 98 ans. Il serait également le troisième maire ayant eu le mandat le plus long, 69 ans, âgé alors de 98 ans.
- Le maire le plus jeune
Jérôme Negroni (San-Lorenzo Haute-Corse) a été élu en 2009 à l'âge de 20 ans, mais il est possible que certains maires aient été élus à l'âge de 18 ans, minimum légal depuis 1974.
- Le mandat le plus long
André Cornu (Bazolles Nièvre) serait le maire ayant eu le plus long mandat ininterrompu, lui aussi de 72 ans, de 1815 à sa mort en 1887.
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